Francine Niyonsaba, retour sur la carrière de celle qui fait la fierté du Burundi en Athlétisme


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Francine Niyonsaba
Francine Niyonsaba

Francine Niyonsaba fait la Une des journaux depuis le mardi 14 septembre. A la base, l’athlète burundaise de 28 ans a battu le record du monde du 2000 mètres au meeting de Zagreb, en 5’21″56. Une prouesse qui met fin au règne de l’irlandaise Sonia O’Sullivan, qui détenait ce record depuis 1994 avec 5’25.36.

Le record du monde de 2000 mètres est désormais détenu par Francine Niyonsaba. L’athlète burundaise de 28 ans a confirmé sa suprématie, lors du meeting de Zagreb en parcourant 2000 mètres en 5’21″56. Cette réussite fait parler d’elle sur l’échiquier international. Retour sur sa carrière en athlétisme !

Francine Niyonsaba est née le 5 mai 1993, au Burundi. C’est pendant son enfance qu’elle s’intéresse à l’athlétisme qui deviendra par la suite sa profession. « Je viens d’une famille pauvre. J’allais à l’école sans chaussures. J’ai développée ma passion pour l’athlétisme pendant mon enfance », a-t-elle témoigné dans un entretien avec l’équipe médias des jeux Olympique.  

En effet, Francine Niyonsaba doit sa réussite à la discipline et à sa passion pour l’athlétisme. C’est en juin 2012 que le public découvre la jeune athlète spécialisée dans le 800 mètres. Après sa réussite en tant que détentrice du record national au Burundi, elle remporte, dans sa catégorie, les championnats d’Afrique d’athlétisme en 1’59.11. Au mois d’août, elle se démarque des autres à la demi-finale du 800 m féminin aux Jeux olympiques d’été, en améliorant son record à 1’58,67. Chemin faisant, elle termine cette compétition à la cinquième place. Quatre ans plus tard, elle termine deuxième dans la catégorie de 800 m de la Diamond League 2016, une compétition internationale d’athlétisme. Une année plus tard, elle réalise une autre prouesse, en terminant, cette fois-ci, en tête de sa catégorie aux Monaco Diamond League, en 2017, en 1’55,47.

En 2019, sa carrière prend un autre tournant lorsque le test médical découvre qu’elle a des troubles du développement sexuel, des niveaux de testostérone supérieurs et de sensibilité aux androgènes ; une situation qui l’oblige à changer de catégorie, passant de 800 mètres à 2000 mètres, en vertu des derniers règlements mondiaux de l’athlétisme. Cependant, ce changement de catégorie n’a pas perturbé l’élan de l’athlète burundaise. Pour preuve, elle a battu le record du monde du 2000 mètres au meeting de Zagreb, en réalisant le fabuleux temps de 5’21,56. Une fierté qui lui a valu les félicitations du chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye.

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