Le 27 juin 2011, un fonctionnaire de la DDSP à La Rochelle a envoyé par mail une blague raciste à l’un de ses collègues. Presque trois ans après, ce mail est dévoilé au grand public.
Des fonctionnaires de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) s’amuseraient-ils à s’échanger des blagues racistes en plein service ? Le site Hdd vient de publier un échange de mails entre collègues de l’IGPN datant du 27 juin 2011.
Ce mail provient de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de La Rochelle. Il est 08h53, l’émetteur du mail, qui semble s’ennuyer à son poste, tombe sur une blague raciste sur le forum de discussions du site Yahoo!. Des internautes ont d’ailleurs pointé du doigt les modérateurs de Yahoo! qui souvent laissent passer ce type de blague sans intervenir.
Voici donc ce que s’est empressé de recopier le fonctionnaire avant de l’envoyer à l’un de ses collègues :
Nous avons contacté le site de l’IGPN à Bordeaux. La directrice, Marie-France Moneger, qui dirige l’IGPN Bordeaux depuis septembre 2012, affirme avoir « demandé l’ouverture d’une enquête administrative après avoir eu connaissance de ce mail ». « Ce fonctionnaire ne faisait pas partie de l’IGPN lorsqu’il a envoyé ce mail qui ne correspond en rien aux valeurs de l’IGPN », poursuit-elle. D’après la directrice de l’IGPN Bordeaux, l’auteur de ce mail risque « une sanction directe ou un passage en commission de discipline ». Cette dernière a insisté sur le fait qu’elle « ne peut pas laisser passer cette affaire même si elle est ancienne » dans la mesure où la première valeur de l’IGPN est « l’exemplarité ».
Le 23 juillet 2013, nous reprenions les informations du site Copwatch révélant les dérapages sur Facebook de certains fonctionnaires de police, lors des émeutes à Trappes, suite à un contrôle niqab qui a mal viré. Sur les pages « Forum police info.com », « Alliance police nationale » et « les amis de police et réalités », l’on pouvait lire de nombreux commentaires racistes et des appels à la haine de certains policiers à l’encontre des habitants de Trappes. Nous avions, à l’instar de Copwatch, divulgué les identités des policiers mis en cause. Le lendemain, [la police des polices ouvrait une enquête