Cinq hommes ont été placés en garde à vue ce jeudi, près de Paris, pour leurs liens présumés avec la Branche d’Al Qaïda au Maghreb islamique. Les suspects, arrêtés mardi dans la capitale française, sa proche couronne et dans la région de Rouen, auraient fourni un soutien logistique au groupe terroriste.
Après l’interpellation, la garde à vue. Cinq hommes ont été placés en garde à vue, ce jeudi, suite à des soupçons de soutien logistique à la Branche d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi). D’après le quotidien français Le Figaro, ils font partie d’un groupe de huit personnes interpellé mardi à Paris, sa proche couronne et dans la région de Rouen sur commission rogatoire de la justice antiterroriste. Alors que trois hommes ont été libérés, les autres attendent d’en savoir plus sur leur sort à la direction du renseignement intérieur de Levallois-Perret (Ouest de Paris).
Les suspects, âgés de 30 à 35 ans, étaient fichés. Leur origine ou leur nationalité reste floue. Le Figaro parle de « sept Algérien et un français » alors que l’AFP décrit « six Français, un Tunisien et un Algérien ». Chez eux, les policiers ont saisi du matériel informatique et des moyens de télécommunication qu’ils avaient semble-t-il pour dessein d’envoyer clandestinement aux terroristes.
L’arrestation du groupe fait suite à plusieurs mois d’investigation de la Direction de surveillance du territoire. Les policiers seraient intervenus mardi parce qu’ils avaient assez d’éléments pour passer à l’action. Une source proche du dossier a expliqué à l’AFP que ce coup de filet n’a aucun lien « direct ou indirect » avec les doubles attentats kamikazes meurtriers d’Alger, par ailleurs revendiqués par la Baqmi.
A noter que les personnes arrêtées n’avaient apparemment pas l’intention de mener un attentat sur le sol français. Le plan antiterroriste Vigipirate est toujours au niveau rouge, d’autant que les fêtes de fin d’année représentent une période à risque pour l’organisation d’attentats.