L’annonce vient d’être faite par les autorités camerounaises qui disent avoir déployer des forces de sécurité dans la zone de Dabanga pour rattraper les preneurs d’otages.
(De notre correspondant)
L’identité de trois des sept français pris en otage ce mardi au Cameroun, à 5 km de Dabanga, ville située dans le département du Logone et Chari, a été dévoilée. Il s’agit d’Albal Moulin, Tangui Moulin et Cyrille Moulin. Les otages font partir d’une seule et même famille.
Tous en service à Yaoundé, ce sont les premiers otages identifiés par les forces de sécurité camerounaise. De sources sécuritaires, les touristes enlevés ont séjourné ce lundi 18 février au campement de waza. Ils ont été enlevés très tôt ce mardi par des hommes armés roulant à moto. Aucune revendication n’a été exprimée pour l’instant.
Selon des sources de l’ambassade de France, l’hypothèse d’un groupe islamiste nigérian n’est pas écartée, « mais l’on ignore pour le moment s’il s’agit de Boko Haram ou d’Ansaru ».
Boko Haram au Cameroun
Depuis plusieurs mois, de nombreux médias camerounais signalent la présence de combattants du groupe islamiste Boko Haram dans la partie septentrionale du pays. Selon des sources bien introduites citées par le septentrion infos, le gouvernement camerounais aurait procédé il y a quelques mois à des arrestations des membres de cette secte dans des zones frontalières avec le Nigeria.
Il se dit également que certains quartiers de la ville de Garoua, à l’instar de Fulbéré, seraient favorables aux membres de cette secte. L’ inquiétude des autorités camerounaise vis-à-vis de la secte Boko Haram est de plus en plus accentuée par le fait que les villes du septentrion sont majoritairement musulmanes et peuvent constituer une terre d’accueil au Boko Haram.