Il fallait s’y attendre. La France ne peut pas croiser les bras lorsqu’un de ces citoyens se fait tuer comme un chien enragé dans n’importe quel pays que ce soit. Paris a en effet ouvert une enquête pour meurtre à la suite du lynchage à morts de deux Français et d’un Malgache, jeudi, à Nosy Be, à Madagascar.
Même si une enquête est en cours à Madagascar, où les gendarmes ont arrêté 26 personnes à Nosy Be, Paris compte jouer pleinement sa partition. L’affaire est si grave. Ce qui fait qu’une enquête préliminaire pour meurtre a été ouverte par le parquet de Bobigny, après l’exécution jeudi de trois personnes dont deux Français, à Nosy Be, par des Magaches.
Paris tient à rétablir les faits et agir si nécessaire. Et il a mis la section recherches de la gendarmerie sur le coup. Ces limiers sont chargés d’enquêter sur la mort du Français Sébastien Judalet, un salarié de la RATP de 38 ans résidant en Seine-Saint-Denis.
Cette enquête est ouverte au lendemain du lynchage en vertu de la compétence universelle qui autorise la justice à enquêter sur le meurtre d’un ressortissant français à l’étranger, doit déboucher par la suite sur une information judiciaire, sous l’autorité d’un juge d’instruction.
26 interpellations à Nosy Be.
Les Français sont accusés d’avoir tué un garçon de 8 ans à qui ils auraient enlevé des organes. Ils ont en outre été accusés de pédophilie. Pour cette dernière accusation, l’autopsie permettra de déterminer si oui on non, elle est fondée.