Le Forum économique qui se déroule du 26 au 29 novembre 2013 à Ouagadougou va bientôt se terminer : au menu de ces journées bien remplies, le renforcement des relations économiques entre le Burkina Faso et la France… Avec toute une série d’opportunités d’investissement très concrètes profitant de la forte croissance que connaît actuellement le Burkina.
« Tous les indicateurs sont au vert pour attirer les investisseurs au Burkina Faso», s’exclame Paul Carrère, conseiller économique au près de l’Ambassade de France, en s’appuyant sur les résultats du dernier rapport du FMI concernant l’Afrique Subsaharienne.
Depuis le 26 novembre 2013 se tient à Ouagadougou le forum économique franco-Burkinabé. L’ouverture s’est faite sous la présidence d’Alizeta Ouédraogo présidente de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Elle souhaite que ce forum renforce davantage les relations entre hommes et femmes d’affaires.
Des projets très concrets
Une vingtaine d’hommes d’affaires français séjournent actuellement au Burkina Faso. Cela dans le cadre du renforcement des relations économiques entre le France et le Burkina Faso. Le forum organisé du 26 au 29 novembre a permis de leur présenter les opportunités dans le secteur de l’énergie au Burkina, mais aussi le pôle de croissance de Bagré et le programme de développement intégré de la vallée de Samandeni, tout cela suivi d’échanges nourris.
Pour la présidente Alizeta OUEDRAOGO, l’Afrique peut constituer une véritable source d’opportunités et de croissance pour les entreprises françaises. Dans ce sens elle n’a pas manqué d’évoquer le fait que l’Afrique de l’ouest est devenue la région du continent qui connait la plus forte croissance économique, avec des prévisions de taux de croissance de 6,7% en 2013 qui pourrait atteindre 7,4% en 2014. Une croissance qui provient de l’exploitation des matières premières mais aussi de l’important développement de l’agriculture et des services.
Ainsi l’accent a naturellement été mis sur les secteurs de l’énergie et de l’agriculture au Burkina Faso. De par sa position stratégique, relève la présidente de la CCI-BF, le pays apparait comme une porte d’accès idéale au vaste marché de l’Afrique de l’Ouest pour toute entreprise souhaitant saisir des chances réelles de développement dans un cadre sûr et serein.
Au cours de son intervention, Pascal Carrère a tenu à rappeler les défis économiques majeurs du Burkina Faso pour les prochaines années. En tête de ceux-ci, la nécessité de faire émerger une classe moyenne et de la consolider afin que le marché change de nature et d’ampleur.
L’émergence de la classe moyenne burkinabè
Par ailleurs, Pascal Carrère a insisté sur l’importance d’une stratégie régionale dans les pays dont l’économie est comparable à celle du Burkina. « Cela permet d’atténuer et de diviser le risque qui peut être perçu comme élevé dans cette région du monde », a-t-il assuré avant de conclure sur la possibilité pour le Burkina d’être la «tête de pont» d’une telle stratégie régionale.
Bien noté par les institutions financières et monétaires internationales, le Burkina est une base solide pour profiter du développement rapide des marchés d’Afrique de l’Ouest, et il dispose d’une main d’oeuvre qualifiée, formée par des écoles reconnues au plan international. Autant d’atouts qui ne laissaient visiblement pas indifférents les hommes d’affaires qui avaient fait le déplacement à Ouagadougou.