Au Nigeria, 109 nouveaux cas et 20 décès des suites de la fièvre hémorragique Lassa ont été répertoriés dans 16 États, entre le 26 février et le 3 mars 2024.
Le Nigeria est confronté à une résurgence de la fièvre de Lassa. Le Centre nigérian de contrôle et de prévention des maladies (NCDC) a rapporté 109 nouveaux cas et 20 décès dans 16 États, entre le 26 février et le 3 mars 2024. La situation actuelle est préoccupante. Mais une action urgente et concertée peut endiguer la flambée de fièvre Lassa au Nigeria.
Augmentation des risques de contamination
Le nombre de cas confirmés a augmenté de 13% entre la huitième et la neuvième semaine de l’année. Huit nouveaux agents de santé infectés. Le personnel médical étant en première ligne face à la maladie, ce qui accroît les risques de contamination et de décès. Il a été indiqué que le taux de létalité élevé avec 18,8% des cas confirmés qui ont été fatals, soulignant la gravité de la situation.
L’un des facteurs aggravant la propagation de la maladie reste la concentration géographique. En effet, 62% des cas se situent dans les États d’Ondo, d’Edo et de Bauchi. La flambée de fièvre Lassa met à rude épreuve les capacités des hôpitaux et du personnel médical déjà surchargés. La maladie suscite la crainte et l’anxiété au sein de la population nigériane.
Limiter la propagation de la fièvre Lassa
La situation est préoccupante et nécessite une intervention urgente pour limiter la propagation de la maladie. De son côté, le NCDC a intensifié ses efforts de surveillance et de riposte. Des campagnes de sensibilisation ont été lancées pour informer la population sur les risques et les mesures de prévention. Le gouvernement a mobilisé des ressources pour soutenir la lutte contre la maladie.