La nouvelle est tombée, il y a seulement quelques heures. Fisherman’s Diary fera bientôt partie du catalogue d’œuvres cinématographiques proposées par la célèbre plateforme de streaming Netflix à ses abonnés mondiaux. Il s’agit là d’une première pour le cinéma camerounais qui vient ainsi de passer un cap très important.
C’est par le biais d’un communiqué de presse que l’acteur et producteur Kang Quintus annonçait officiellement la bonne nouvelle aux Camerounais, quelques heures plus tôt. L’annonce en question a été faite depuis sa page officielle Facebook.
Dans celle-ci, il portait d’abord à la connaissance du public la brillante sélection du film comme étant la sélection officielle du Cameroun pour le meilleur long métrage international aux 93ème Oscars Awards. Même si cette réalisation d’Enah Johnscot n’a pas été nominée, elle a tout de même le mérite d’avoir retenu l’attention de plusieurs cinéphiles dont la plateforme mondiale de streaming, Netflix.
L’autre information majeure de ce communiqué de Kang Quintus est l’accord de diffusion récemment conclu entre sa maison de production et Netflix. En effet, la géante plateforme de streaming américaine l’a confirmé en annonçant qu’elle avait désormais acquis les droits exclusifs pour ce film dramatique qui met en vedette Cosson Chinopoh, Fisherman’s Diary. Une annonce qui fait d’office de cette œuvre cinématographique, le premier long métrage camerounais qui sera diffusé très prochainement sur cette plateforme de renom.
Fisherman’s Diary, une grande fierté pour le Cameroun !
Si la date de sortie officielle de l’œuvre sur Netflix n’a pas encore été dévoilée, elle ne saurait plus tarder. En attendant de la communiquer au public, Kang Quintus a profité de l’occasion pour partager sa joie avec la foule d’internautes qui le suit de très près : « Nous sommes heureux d’avoir marqué l’histoire avec ce film », affirme-t-il. Il ajoute : « Pour nous, en plus d’être une bonne récompense pour le travail acharné abattu, cet accord permettra à notre production cinématographique de bénéficier d’une audience planétaire ».
Au-delà de ces mots, son plus grand souhait est que Fisherman’s Diary soit le premier d’une longue liste, non seulement pour son équipe et lui, mais aussi pour de nombreux autres cinéastes camerounais. Une vision que Quintus partage clairement avec Moses Baptope, le directeur général de FilmOne Entretainment, qui ambitionne faire du cinéma camerounais, « la marque panafricaine qui propose le meilleur contenu cinématographique africain au monde, devant le Nigeria ».
En attendant de voir ce rêve se réaliser, les Camerounais en particulier et les Africains en général se réjouissent de cette formidable avancée que vient ainsi de connaître le cinéma du 237.