A la tête d’une importante délégation, Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest, a séjourné au Cameroun du 12 au 15 septembre 2021.
Lors de sa visite de quatre jours, M. Diagana et sa délégation s’étaient entretenus avec les autorités gouvernementales, au premier rang desquels, le chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, sur les grandes priorités de développement du pays. Ils avaient également rencontré les partenaires au développement, des représentants d’organisations de la société civile, le personnel médical du centre international de vaccination et visité une école.
Il faut signaler que cette visite fait suite au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et vise à réaffirmer l’engagement de la Banque mondiale dans la zone afin d’accompagner les gouvernements à mettre en œuvre les réformes et les investissements nécessaires pour une reprise verte, résiliente et inclusive.
De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana est vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest. Dans ce rôle, il coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 40 milliards de dollars. Cette visite intervient alors que la Banque mondiale vient de finaliser sa stratégie pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest, dont les quatre objectifs majeurs visent à établir un nouveau contrat social entre les citoyens et l’Etat, œuvrer à plus d’emplois et de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique.
La Banque mondiale a un partenariat de longue date avec les pays membres de la CEMAC, fournissant une gamme de soutien, y compris des programmes d’investissement, un soutien budgétaire, des services de conseil et une assistance technique. A ce jour, les engagements nets de la Banque mondiale dans les pays de la sous-région s’élèvent à plus de 5 milliards de dollars, couvrant des investissements dans le capital humain, les infrastructures, l’énergie, la foresterie et l’agriculture. Depuis la pandémie de Covid-19, le soutien de la Banque mondiale s’est intensifié, y compris le financement de programmes dans les domaines de la santé, de l’adaptation, des filets de sécurité sociale, de l’éducation et des services numériques.