Festival Fiest’à Sète : une seizième édition au son africain


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A l’heure de hisser le pavillon de sa 16ème édition, Fiest’A Sète affiche fièrement un enthousiasme et une détermination intacts ainsi qu’un goût sans cesse renouvelé pour les musiques épicées.

Toujours guidé par ses envies d’ailleurs, de fête et de partage, plus que jamais fidèle à son esprit aventureux, le festival s’attache cette année encore à mettre en lumière la diversité du patrimoine musical mondial, et à partager sans la moindre modération ces immenses richesses.

Après sa traditionnelle série d’escales gratuites tout autour de l’Étang de Thau et dans les quartiers sétois, l’équipage vous invite à embarquer, dans ce majestueux vaisseau de pierre qu’est le Théâtre de la Mer, pour sept
soirées magiques, débordantes de vibrations euphorisantes.

Bien sûr, on croisera tout au long de la traversée des voix et des visages amis ; des musiciens dont la seule évocation fait frissonner de plaisir. Manu Dibango, Hugh Masekela et Boubacar Traoré incarneront ainsi les figures
tutélaires d’une Afrique enchanteresse aux expressions les plus diverses, tandis que les électrisants Caravan Palace propulseront le swing vintage de Django sur le dancefloor. Quant aux quatre maîtres Jamaïcains que sont
Monty Alexander, Ernest Ranglin et les inséparables Sly & Robbie, il y a fort à parier que leur association inédite tournera à la plus magistrale des leçons de musique.

On ne saurait évidemment passer sous silence deux des soirées thématiques les plus attendues, d’une année sur l’autre : tout d’abord, la soirée Soul & Groove qui vous propose en exclusivité, la première apparition européenne
des excitants Slim Moore & The Mar-Kays. Ensuite, la soirée Latina, incontournable réminiscence des premières années du festival, qui accueillera le novateur Roberto Fonseca, sans oublier la grande tradition salsa avec Manolito y su Trabuco.

Pour autant, nous ne négligerons pas la découverte. Une idée qui se niche parfois dans les recoins les plus inattendus, comme nous l’ont jadis enseigné Wim Wenders et les papys du Buena Vista Social Club. On vous invite
donc à ne manquer sous aucun prétexte El Gusto, réunion de virtuoses du chaâbi algérois des années 50, qui en transcendant toute forme de clivage (politiques, religieux, générationnels), illustrent à merveille ce qui demeure
une des plus belles fonctions de la musique »: réunir. Justin Adams et Juldeh Camara en savent quelque chose, eux dont le captivant dialogue guitare/riti (un violon monocorde d’Afrique de l’Ouest) confronte deux
univers pour donner naissance à un troisième, unique et envoûtant.

Réunir, partager, voyager » : une triple leçon que Fiest’A Sète a de tout temps retenue, et que nous nous emploierons cette année encore à transmettre au plus grand nombre. Signalons enfin que Georges Moustaki, ami fidèle du festival et amoureux de la Grande Bleue, a réalisé pour nous l’affiche de cette édition 2012.

Et comme s’il fallait quelques raisons de plus pour vous convaincre, nous mentionnerons tous les petits plus du festival : expositions, tchatches musicales, rencontres, « afters » les pieds dans le sable…

Retrouvez toute la programmation du festival sur le site ou dans le dossier de presse téléchargeable ci-dessous :

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