La première Femen tunisienne Amina fait à nouveau parler d’elle. Elle s’est attaquée au parti tunisien du Congrès pour la République (CPR) dans les rues de Tunis. Cette fois-ci, elle n’était pas seins nus mais totalement vêtue !
Amina revient sur le devant de la scène médiatique. Entièrement vêtue, elle a fait une apparition très remarquée avec des cheveux teints en blond, mercredi 1er mai, sur l’avenue Habib Bourguiba, dans la capitale tunisienne, Tunis. La jeune lycéenne, première Femen tunisienne (un mouvement féministe extrémiste lancé par des Ukrainiennes), s’est attaquée au Congrès pour la République (CPR). Elle s’en est même pris aux dirigeants de ce parti politique tunisien.
C’est totalement vêtue et non seins à l’air comme l’exige le mouvement Femen qu’Amina a profité de la fête du travail pour faire entendre ses revendications. L’avenue Bourguiba accueillait des personnes venues manifester à l’occasion de cette date symbolique. L’Union Générale Tunisienne du Travail a alors parlé de la valeur et de l’intérêt du travail dans l’actuelle Tunisie. Le discours de Houcine Abassi, porte-parole de l’UGTT a rallié et uni les troupes. De nombreux manifestants scandaient : « Le peuple appelle à la chute du gouvernement », « La cherté de la vie est une honte pour le gouvernement » ou encore « Vive l’UGTT ! ».
Hystérie
Dans cette euphorie, Amina Tyler, leader du mouvement Femen Tunisie, présente également dans la foule, a lancé de nombreuses insultes à l’encontre du CPR. La jeune femme a clairement visé Sihem Badi, la ministre de la femme, Imed Daïmi le secrétaire général, Amor Chetoui le député et bien d’autres… qui ne cessent de mentir au peuple, selon elle, ne pensent qu’à leur poste et leur portefeuille.
Face à la tension, les agents de sécurité sont intervenus pour calmer la jeune femme de 19 ans, qui paraissait totalement hystérique, s’agitant dans tous les sens. Elle semblait avoir perdu le contrôle d’elle-même. La jeune tunisienne désormais blonde, à la coiffure garçonne, n’a cessé de hurler « kleb » (qui signifie « chien » en arabe) tout au long de la manifestation. Aux dernières nouvelles, avant cette nouvelle apparition, elle avait fuit son domicile familial et s’était réfugiée chez des amis dans un lieu reculé de la capitale tenu secret. C’est à se demander à quoi joue celle qui manifestait, il y a encore quelques semaines, seins nus pour défendre la liberté de son corps.