Les coureurs n’ont jamais été aussi nombreux à participer au Tour du Burkina Faso. Mercredi 26 octobre, ils étaient 111, répartis dans 19 équipes, à se lancer sur les routes pour venir à bout de 1381 km de bitume. Pour conserver son titre, le Burkinabé Abdul Wahab Sawadogo devra surveiller les équipes sénégalaises et camerounaises, qui sortent d’un bon Tour du Sénégal.
Grâce aux arrivées de dernières minutes, ce sont finalement 19 équipes – au lieu de 18 – et 111 coureurs qui se sont élancés le mercredi 26 octobre sur le 19è Tour du Burkina Faso. Au programme, 1381,5 km de bitume agrémentés des célèbres 26 km de pistes en latérite, dans l’étape de Koudougou, désormais marque de fabrique de la course. En passant pour la première fois dans le sud ouest du pays, par la ville de Gaoua, les organisateurs vont dès les premières étapes offrir aux coureurs des parcours vallonnés « casse pattes », inhabituels sur le Faso. Le Burkinabé Abdul Wahab Sawadogo, vainqueur de la dernière édition, aura fort à faire pour conserver son titre face aux sélections nationales camerounaises, sénégalaises et angolaises.
De nombreux prétendants
Le Français Alexandre Le Coq, vainqueur du dernier Tour du Sénégal (22 septembre – 2 octobre), avec l’équipe mixte du pays de la Terenga, n’a pas pu obtenir la nationalité sénégalaise qui lui aurait permis de tester sa nouvelle notoriété sur le Faso. L’équipe des Lions garde néanmoins une belle allure, avec Olivier Keita, Malick et Abdoulaye Thiam. Les remuants Camerounais Pascal Bouba, troisième au général de la même course, et Martinien Tega, seront également à surveiller.
Quid du Tour du Sénégal pour le champion burkinabé Abdul Wahab Sawadogo, qui s’est préparé pour le Faso en France, lors d’un stage avec l’équipe bretonne de Team Cotes des Légendes, également engagée sur la course. Il est notamment entouré de Jérémie Ouédraogo et Lucien Zongo. Qui sais ce dont sont capables les Angolais, vainqueurs de deux étapes en 2004 dans une équipe de trois coureurs, et venus cette année à six.
Comme à chaque Tour du Faso, depuis que le groupe Amaury Sport Organisation (ASO) a pris la course en main, les équipes européennes constituent les grandes inconnues. ASO a pris le parti d’inviter des équipes de niveau égal à celui des africaines, afin de ne pas écraser la course, et celles-ci se sont peu faites remarquer lors de l’édition 2004. Tous les matins, avant de se défier sur la route, tout ce petit monde se retrouvera sur le « village du Tour », nouveauté héritée de la grande boucle de cousine française.