Fally Ipupa, étoile montante de la musique congolaise, a sorti ce mois-ci L’intégral des clips. Ce DVD arrive après le succès remporté en 2006 par Droit chemin, un premier album dédié spécialement à la femme, et à tout ceux qui ont envie d’aimer. L’artiste entamera le mois prochain une tournée internationale. Il sera en concert à Paris le 7 avril, à l’Olympia. Interview.
Sa voix unique et son style fashion en font craquer plus d’une. Il n’a pas hésité, pour voler de ses propres ailes, à laisser derrière lui son ancien groupe Quartier Latin dirigé par Koffi Olomidé. Une formation dans laquelle il avait su se faire remarquer par ses divers talents de danseur, de chanteur et de choriste. À 29 ans, Fally Ipupa, ambitieux, réalise enfin son rêve. Une grande tournée en Europe et en Afrique courant 2007 au cours de laquelle il se produira dans la prestigieuse salle de l’Olympia, le 7 avril.
Afrik.com : Comment es-tu arrivé à la musique ?
Fally Ipupa : Je suis né musicien. Dans les années 90, avec les jeunes de mon quartier à Kinshasa (République Démocratique du Congo, ndlr), on se réunissait pendant les vacances scolaires pour chanter les chansons de nos vieux (des artistes comme J.B Mpiana ou Koffi Olomidé). Quelques années plus tard, on a créé notre groupe, Talan Latin, avec nos propres chansons. J’ai rejoint le groupe de Koffi Olomidé, Quartier Latin, en 1999.
Afrik.com : Pourquoi as-tu voulu faire un album solo ?
Fally Ipupa : C’est très important pour un artiste, un musicien, de réaliser son rêve. J’ai voulu donner la chance à mes chansons. Je m’inspire beaucoup des femmes, de l’amour et je donne des conseils sociaux à travers mes textes…Je parle de tout dans cet album. Je recommande aussi aux gens d’aimer car l’amour est une réalité.
Afrik.com : Tu t’adresses beaucoup aux femmes dans tes chansons, que représentent-elles pour toi ?
Fally Ipupa : Sans la femme, je ne peux pas vivre. C’est la femme qui nous met au monde. Je la respecte beaucoup. On peut être riche, posséder tout l’or du monde, mais sans la femme, on devient dingue. Je connais des hommes qui sortent de chez eux à 2h ou 3h du matin pour aller boire dans des bars parce que ça ne va pas. S’ils avaient une femme à la maison, elle pourrait les consoler, parler avec eux. La femme a un rôle important dans la vie d’un homme. Je respecte aussi les pères car se sont de vrais artisans.
Afrik.com : On dit souvent que Koffi Olomidé ne laisse pas ses danseurs ou chanteurs se diriger vers une carrière solo. Pourquoi l’a t-il fait avec toi ?
Fally Ipupa : J’avais demandé la permission, et puis il m’a donné sa bénédiction. J’étais quand même le chef d’orchestre. J’ai servi Koffi Olomidé pendant plus de 8 ans, c’est à mon tour de voler de mes propres ailes. Je ne fais plus partie de son groupe car depuis la sortie de mon album, je consacre la grande partie de mon temps à la promotion. J’ai de bonnes relations avec Koffi, s’il a besoin de moi, je serai toujours là.
Afrik.com : D’où t’es venue l’idée de mélanger la musique congolaise et celle de Benji des Neg’ Marrons?
Fally Ipupa : Benji, c’est un bon artiste. J’ai voulu une autre originalité sur mon album. J’aime sa façon de chanter et Sopeka en est l’exemple. Le titre a bien marché.
Afrik.com : Quels sont tes projets ?
Fally Ipupa : J’en ai beaucoup, le dernier réalisé était le best off de mes meilleurs clips. Je prépare mon prochain album par la grâce de l’Eternel.
Afrik.com : Une dernière question pour les dames. As-tu une femme dans ta vie ?
Fally Ipupa : Oui, mais je ne suis pas encore marié.