Sur Facebook, une vaste campagne de désinformation qui touche de nombreux pays africain a été démantelée. Cette campagne de fakes news lancée à travers plusieurs comptes, groupes et pages sur Instagram et Facebook est liée à des organes affiliés à un proche d’Evguéni Prigojine.
Facebook a supprimé au total 53 pages, 35 comptes et 7 groupes. Instagram (application appartenant à Facebook) a fait disparaître, quant à lui, 5 comptes. Les comptes incriminés étaient suivis par 475 000 utilisateurs.
Sur ces pages, groupes et comptes circulaient divers contenus adaptés à chaque pays. Toutes ces fausses informations étaient destinées à certains pays ciblés en Afrique. Parmi ces pays figurent la Côte d’Ivoire, Madagascar, la RDC, la République centrafricaine, le Soudan, le Mozambique, la Libye et le Cameroun.
Les responsables de ces fakes news se focalisaient sur des informations aussi bien locales qu’internationales. Ils se concentraient aussi sur les thématiques comme les critiques de la politique de la France et des Etats-Unis concernant l’Afrique ainsi que la politique de Moscou.
Selon le Cyber Policy Center de l’université de Stanford qui a donné l’alerte, cette campagne de désinformation « semble s’être appuyée sur des sous-traitants de langue maternelle du pays concerné et/ou originaires de la région. Une méthode de dissimulation qui rend plus difficile de savoir d’où viennent ces campagnes de désinformation ».
Le puissant homme d’affaires russe, Evguéni Prigojine, serait à la base du financement du groupe Wagner, responsable de cette campagne. Aucune preuve n’a été trouvée jusqu’ici contre lui, et le concerné nie en bloc toute relation avec ledit groupe.