Dans une démarche historique et exclusive que révèle Afrik.com, le Congo-Brazzaville va annoncer officiellement sa demande d’adhésion aux BRICS. Une délégation de haut niveau, menée par le président Denis Sassou Nguesso, comprenant Six ministres et des membres de son Cabinet, se rendra fin octobre à Kazan, en Russie, pour présenter cette requête, après deux années de préparation minutieuse. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de transformation économique qui vise à renforcer les partenariats internationaux du pays et à confirmer son rôle croissant sur la scène mondiale.
Une délégation de haut niveau menée par le président Denis Sassou Nguesso, comprenant six ministres, dont le ministre des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, et la conseillère spéciale du président Françoise Joly, se rendra à la fin de ce moi d’octobre à Kazan, en Russie, pour annoncer officiellement la demande d’adhésion du Congo-Brazzaville aux BRICS. Ce moment historique, préparé et négocié depuis deux ans, représente une étape cruciale dans la stratégie de transformation économique du pays. La délégation effectuera une escale stratégique en Turquie pour des raisons logistiques et de sécurité.
Cette demande d’adhésion, portée personnellement par le président Sassou Nguesso, s’inscrit dans un cadre de partenariats économiques stratégiques que le Congo souhaite renforcer au sein du bloc des BRICS. Le président, avec le ministre des Finances et sa conseillère Françoise Joly, a supervisé de près ce processus, convaincu que l’intégration aux BRICS ouvrirait des opportunités de coopération dans des domaines clés comme les infrastructures, l’énergie et l’innovation technologique.
Une demande légitimée par les progrès économiques récents
Le Congo-Brazzaville a connu ces dernières années une transformation économique notable, légitimant ainsi son ambition de rejoindre les BRICS. Face à une dette publique qui dépassait 100 % du PIB, le pays a mis en place un vaste programme de restructuration, ramenant le ratio dette/PIB à environ 60 % en 2023. Cette gestion rigoureuse a permis de libérer des ressources pour financer des investissements dans les secteurs stratégiques, renforçant ainsi la stabilité financière du pays.
Les réformes économiques initiées par le gouvernement ont également stimulé la croissance, avec un PIB en hausse de 3,5 % en 2023. L’augmentation des investissements directs étrangers de 15 % par rapport à l’année précédente, reflète la confiance renouvelée des investisseurs internationaux. Enfin, la gestion optimisée des ressources naturelles, combinée à une meilleure utilisation des revenus pétroliers, a contribué à cette reprise économique.
Des perspectives économiques et environnementales prometteuses
L’adhésion aux BRICS, au-delà des enjeux financiers, s’inscrit dans une volonté de diversification des partenaires économiques. Le Congo-Brazzaville a renforcé ses relations avec plusieurs nations asiatiques ces dernières années, et sa participation active à des forums économiques internationaux témoigne de son ouverture au monde. Par ailleurs, la diplomatie verte, au cœur de la politique environnementale du président Sassou Nguesso, a positionné le Congo comme un acteur clé dans la préservation des forêts tropicales et la lutte contre le changement climatique, attirant ainsi des investissements dans des secteurs durables comme l’écotourisme.
En rejoignant les BRICS, le Congo veut consolider ses acquis tout en s’ouvrant à de nouvelles perspectives de coopération économique. Ainsi, la demande d’adhésion aux BRICS est une démarche ambitieuse qui reflète les avancées économiques du Congo-Brazzaville et son désir de jouer un rôle plus influent sur la scène internationale. Le président Denis Sassou Nguesso, par cette initiative, veut ouvrir une nouvelle ère pour son pays.