Après plusieurs attaques simultanées à la grenade dans la soirée du 25 mai à Bujumbura, le Président burundais, Evariste Ndayishimiye a réagi par un message de solidarité et appelle les Burundais à l’unité.
« Je suis attristé par ceux veulent replonger le pays dans des tourments par des actes terroristes. Mais qu’ils sachent qu’ils n’ont plus de place. J’adresse mes condoléances aux familles des disparus suite à ces actes de lâcheté. Et prompt rétablissement aux blessés. J’appelle tous les Burundais à rester solidaires, notre victoire réside dans l’unité», peut-on lire sur sa page Twitter.
Dans la soirée du 25 mai, trois arrêts-bus de Bujumbura ont été la cible d’attaques simultanées à la grenade. D’après le bilan officiel, ces explosions ont causé la mort de deux personnes et plusieurs blessés. « Terrorisme par jets de grenades à la mairie de Bujumbura vers 19h, bilan : 2 morts, (l’un sur place à l’ex-marché centrale et un autre après évacuation) et des blessés évacués vers les structures de soins de santé », a écrit le ministère de l’Intérieur du Développement communautaire et de la Sécurité publique.
Selon des témoins contactés sur place, au moins 4 attaques à la grenade ont ciblé les arrêts-bus de Bujumbura. « C’est vers 19 heures que la première attaque a été signalée au parking des bus au marché Cotebu. Une autre attaque a été signalée au parking Plazza et a fait plusieurs blessés », nous dit une source, alors qu’une autre précise qu’une autre attaque a été signalée au parking de Bwiza.
« Les victimes de ces explosions poursuivent les soins de santé dans les structures sanitaires de Bujumbura », poursuivent nos sources. Après ces attaques, le ministère de l’Intérieur du Développement communautaire et de la Sécurité publique à précisé que les « enquêtes en cours ». Sur place, on note « une vague d’arrestations suite à ces attaques », renchérissent nos sources.
Après la réélection controversée de feu Pierre Nkurunziza en 2015, les attaques à la grenade étaient devenues récurrentes sur l’ensemble du territoire burundais. Ces attaques, qui se poursuivent après le changement de régime, ne sont jamais revendiquées.