L’attaque menée par des hommes armés, mercredi, dans l’Ouest de l’Ethiopie, a fait 207 morts, alors qu’un premier bilan établi par la Commission éthiopienne des droits de l’Homme (EHRC) faisait état de 100 personnes tuées au cours de cet assaut.
L’étendu du carnage de mercredi, dans l’Ouest de éthiopien, était plus vaste que ce qui a été annoncé au préalable. En effet, alors que le bilan de la Commission éthiopienne des droits de l’Homme (EHRC), faisait état de 100 morts, il a été fortement revu à la hausse, puisqu’il est question de 207 personnes tuées au cours de cette attaques.
« La Commission continue de suivre avec les autorités compétentes la situation au Benishangul-Gumuz et confirme que le bilan de l’attaque qui a eu lieu (…) aux premières heures du 23 décembre 2020 est monté à 207 (morts) », relève un communiqué publié vendredi soir, par la Commission éthiopienne des droits de l’Homme.
Ce fameux mercredi macabre, des résidents de Metekel, une zone située dans la région du Benishangul-Gumuz, avaient été attaqués par balles, un peu avant l’aube, dans leur sommeil. L’attaque s’était poursuivie jusque dans l’après-midi.
« L’effort continue pour identifier les victimes avec l’aide des survivants et des cartes d’identité », a poursuivi la Commission, précisant que les victimes sont en majorité des hommes avec 133 tués. Le reste des personnes massacrées étant des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a qualifié cette attaque de tragédie, alors que les autorités régionales ont annoncé que l’armée éthiopienne avait mis hors d’état de nuire 42 hommes armés, accusés d’avoir participé au massacre. Toutefois, aucune précision sur ces personnes tuées par les autorités.
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