Les troupes éthiopiennes auraient tué des hauts responsables du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) lors d’une opération, selon une annonce un général de l’armée éthiopienne. Parmi les personnes tuées figurent la porte-parole du TPLF, Sekoture Getachew, et Daniel Assefa, ancien chef du bureau des finances de Tigré.
Chef du département de déploiement des forces de défense, le Général Tesfaye Aylew a déclaré que quatre membres du groupe TPLF avaient été tués, à la suite de l’opération conjointe menée par l’armée de défense et les organes de sécurité fédéraux ainsi que par la population et l’administration intérimaire du Tigré. Il s’agit de Sekoture Getachew (Porte-parole du groupe TPLF), Zeray Asgedom (Ancien directeur de l’ETV et directeur général de l’Autorité éthiopienne de radiodiffusion), Abebe Asgedom (Directeur de Dimtse Weyane) et Daniel Assefa (Ancien chef du bureau des finances de Tigré).
Toujours selon le Général Tesfaye Aylew, les 9 autres membres du TPLF ont été arrêtés, à l’image de Teklewoini Assefa (Ancien PDG de la Société de Secours du Tigré (REST), Dr Solomon Kidane (Ancien chef du Bureau du développement urbain de Tigré et du Bureau des transports d’Addis-Abeba), Gebremedhin Tewolde (Ancien chef du Bureau du commerce du Tigré) et Woldegiorgis Desta (Ancien chef du bureau des transports de Tigré).
L’Ambassadeur Abadi Zemo (Ancien Ambassadeur d’Éthiopie au Soudan qui a rejoint la section politique du TPLF), Kidusan Nega (Ancien président du Conseil régional d’État de Tigré), Tedros Hagos (Ancien président de la Meles Leadership Academy et chef du conseil d’administration d’EFFORT), Mihret Teklay (Conseiller juridique du Tigré Regional State Council) et Berhane Adem Mohammed (Propriétaire des processus commerciaux de propriété et d’approvisionnement), figurent également sur la liste des 9 autres membres du TPLF arrêtés.
Le gouvernement éthiopien avait lancé, au mois de novembre dernier, des mandats d’arrêt contre plus de 60 hauts dirigeants du TPLF. Selon la BBC, le Premier ministre Abiy Ahmed, a annoncé, en novembre, la fin d’une offensive militaire dans l’État du Tigré après que sa capitale régionale, Mekelle, soit tombée aux mains de l’armée fédérale. Sauf qu’à ce jour, des échanges de tirs sporadiques sont toujours notés.