Etats-Unis : Washington envisage le retrait total de ses troupes en Afrique de l’Ouest


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Les Etats-Unis envisagent de réduire très considérablement leurs troupes en présence en Afrique de l’Ouest. La révélation a été faite dans les colonnes du New York Times par Mark Esper, le secrétaire d’Etat à la Défense

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la présence américaine en Afrique de l’Ouest risque d’être réduite bientôt au néant. En effet Mark Esper, Secrétaire d’Etat à la Défense a révélé, dans les colonnes du New York Times que les Etats Unis envisagent la réduction, voire le retrait total de leurs troupes à l’extérieur. La première étape de cette réduction des opérations extérieures concernerait l’Afrique, où les Etats-Unis comptent entre 6 000 et 7 000 soldats dans l’ouest du continent, mais aussi à l’est, notamment en Somalie.

Mais, selon les mêmes sources, l’heure est aux discussions internes et aucune décision ne sera prise avant janvier. Selon le média américain, « les discussions relatives à un retrait à grande échelle de l’Afrique de l’Ouest portent sur l’abandon d’une base de drone récemment construite au Niger au coût de 110 millions de dollars, mais aussi sur la fin de l’aide aux forces françaises qui combattent les groupes armés terroristes au Mali, au Niger et au Burkina Faso ».

Et de poursuivre, « L’initiative reflète ce qui est devenu la priorité essentielle de M. Esper : s’éloigner de 18 ans de déploiement antiterroriste dans des endroits troublés par le militantisme et l’insurrection où des milliers de soldats américains passent en boucle pour tenter de maintenir une stabilité minimale, mais sans grande perspective de solutions définitives ». Cette réduction voire retrait des troupes américaines déployées en Afrique de l’Ouest n’est que le début d’un processus qui devrait amener les Etats-Unis à réorganiser le déploiement des 200 000 soldats à l’étranger.

Pour rappel, quatre bérets verts américains ont été tués au Niger, l’année dernière, par des djihadistes du groupe Etat islamique dans le Grand Sahara. Il s’y ajoute que le Président Donald Trump avait promis, lors de sa campagne de 2016, de mettre un terme aux guerres sans fin.

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