Etats-Unis : le pistolet qui a servi à tuer Trayvon Martin vendu aux enchères


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Aux Etats-Unis, George Zimmerman met en vente « l’arme utilisée pour défendre ma vie et mettre fin à l’agression brutale de Trayvon Martin le 26 février 2012 », sur un site spécialisé.

George Zimmerman met en vente « l’arme utilisée pour défendre ma vie et mettre fin à l’agression brutale de Trayvon Martin le 26 février 2012 », sur un site spécialisé. La vente aux enchères débute ce jeudi 12 mai 2016. est loin d’être du meilleur goût.

Après avoir tué Trayvon Martin en 2012, un jeune adolescent noir, George Zimmermann a décidé de vendre aux enchères le pistolet utilisé le jour du drame. Pourtant, la mort de ce jeune Afro-américain avait ravivé les tensions raciales. Zimmerman, jugé non coupable de meurtre, il y a trois ans, selon une loi de l’Etat de Floride admettant l’autodéfense, est d’avis que cette vente est « l’occasion d’acquérir un morceau d’histoire des Etats-Unis ».

Flash-back : Le 26 février 2012, à Sanford en Floride, cet Américain de 32 ans effectue une ronde de surveillance dans son quartier lorsqu’il remarque Trayvon Martin, un jeune noir de 17 ans. Zimmermann, jugeant le comportement de l’adolescent suspect, appelle la police. « Il semble préparer un mauvais coup », explique-t-il aux forces de l’ordre. Avant que les policiers n’arrivent sur place, une altercation éclate entre Zimmerman et Martin, non armé. Le premier sort son pistolet, tire et abat l’adolescent.

Sur le site de vente aux enchères spécialisé dans les armes à feu Gunbroker.com, la mise à prix est fixée à 5 000 dollars. George Zimmerman précise qu’une partie de la somme servira à combattre la « violence » à l’encontre des officiers de police du mouvement Black Live Matters, un mouvement militant afro-américain, à mettre un terme à la carrière de la procureure Angela Corey, qui instruisait son procès, et à combattre la « rhétorique anti-armes d’Hillary Clinton ».

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Journaliste pluridisciplinaire, je suis passionné de l’information en lien avec l’Afrique. D’où mon attachement à Afrik.com, premier site panafricain d’information en ligne
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