Le 19 mars 2016, Chantal Myboto Gondjout, mère d’Onaida Maisha Bongo Ondimba a rompu le silence, pour dire ses quatre vérités sur l’état-civil du Président Ali Bongo Ondimba.
A Libreville,
Devant la presse nationale et internationale, les militants, ainsi que les leaders de l’opposition, Chantal Myboto Gondjout a soutenu : « Ali Bongo Ondimba n’est pas un Gabonais de souche. Il ne peut pas se présenter à l’élection présidentielle, qu’il quitte le pouvoir et parte. C’est aussi cela aimer le Gabon, ce pays qui lui a tant donné et qu’il a avili ». Chantal Myboto Gondjout a invité le Président Ali Bongo Ondimba à débattre publiquement avec elle sur la question de son état-civil. Elle a appelé par ailleurs le chef de l’Etat à pratiquer un test d’ADN pour lever toute équivoque sur la question et apporter la preuve de ses origines.
La maman d’Onaida Maisha Bongo Ondimba a contesté l’authenticité du document délivré à sa fille par le tribunal de Nantes en faveur d’Ali Bongo Ondimba. Pour elle, ce document n’est qu’une « déclaration de naissance dont le format ne correspond nullement à ceux utilisés à l’époque au niveau de l’Afrique Equatoriale Française (AEF). Il n’arbore comme seule mention officielle qu’un tampon du ministère de Affaires étrangères de la Rrépublique française apposé au moment de la remise du document à maître Eric Moutet, le 18 novembre 2015. C’est pourquoi, estimant être en présence d’un autre faux, l’avocat a décidé de poursuivre la procédure au tribunal de grande instance de Nantes par le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile et qu’un juge d’instruction va être nommé ».
Chantal Myboto Gondjout a déclaré qu’Ali Bongo Ondimba est arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat électoral soutenu par la France et la société Delta Synergie qui regroupe tous les intérêts de la famille Bongo Ondimba et alliés sur l’ensemble des grands secteurs de l’appareil économique gabonais. Entre autres l’eau, l’électricité la distribution, les banques les assurances, le pétrole, le bois et le manganèse. Elle a appelé la classe de l’opposition à l’unité pour mettre un terme au régime du Parti Démocratique Gabonais (PDG au pouvoir) et au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba qu’elle considère comme un imposteur.