La Rolls-Royce Camargue de 1977 ayant appartenu au roi Hassan II a récemment été vendue. Une vente certainement supervisée par le roi Mohammed VI. La question est aujourd’hui de savoir ce qui adviendrait si ce bijou arrivait à se retrouver entre les mains d’un citoyen algérien ?
Détenue par le collectionneur et designer automobile allemand Michael Fröhlich, qui est également développeur, notamment de la PG Elektrus, que Bladi présente comme une petite voiture sportive électrique, concurrente directe de la Tesla Roadster, la Rolls-Royce Camargue du roi Hassan II a été vendue. Un acquéreur a d’ores et déjà versé un acompte de 10 000 euros, pour la réserver en attendant que la transaction soit conclue. C’est ce qui a été révélé, sans plus de détail sur l’acquéreur.
Voir la voiture de prestige du roi Hassan II se retrouver en Algérie
Tout compte fait, un bijou familial, de la dynastie alaouite, vient d’être cédé. Un bien dont a hérité le roi Mohammed VI, après le décès de son père, en 1999. Seulement, une question est sur tous les esprits : qui est l’acquéreur de la voiture du défunt roi du Maroc, Hassan II ? Les Marocains aimeraient bien connaître son identité. Certainement, le Commandeur des croyants (Mohammed VI) est bien au fait des tractations ayant abouti à cette vente d’un autre genre. Car il s’agit bien de la voiture d’un défunt roi du Maroc.
Pour sûr, nombre d’entre les citoyens marocains ne souhaiteraient pas voir la voiture de prestige que conduisait leur dirigeant se retrouver en Algérie voisine, compte tenu des relations tendues entre les deux pays, depuis des décennies. Laquelle voiture qui, si elle atterrissait en Algérie, serait certainement considérée comme un trophée de guerre. Du fait de la rivalité entre les deux voisins en Afrique du Nord. Reste à savoir ce qu’on en fera après. Le roi Mohammed VI a dû être très regardant sur l’acquéreur de la voiture de son défunt père.
«Un rêve de collectionneur» nimbé «d’aura sacrée»
La voiture a été entièrement customisée par le célèbre carrossier et designer automobile italien, Franco Sbarro, dans ses ateliers suisses. Les travaux avaient été effectués à la demande du roi Hassan II en vue de l’adapter à la chasse au faucon, une de ses activités de prédilection. Le véhicule était placé aux enchères avec une mise à prix de 248 000 euros. «Un bijou, un rêve de collectionneur», indique Bladi, reprenant le commentaire d’un journaliste automobile marocain.
Et selon cet homme de média spécialisé dans les voitures, et Marocain de surcroît, «le fait que cette Rolls-Royce ait appartenu au défunt roi Hassan II, «la nimbe de mystère, voire d’une sorte d’aura sacrée». En espérant que ce bijou ne se retrouve pas entre des mains indésirables. Ce qui serait synonyme d’une violation de cette sacralité.
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