Ce n’est plus le roi Mohammed VI qui est le seul à être impacté par la disparition de la princesse Lalla Salma du Maroc, le peuple marocain aussi commence à subir les affres du divorce du couple royal. Explications.
La vie a changé au royaume chérifien où les jours se succèdent, ainsi que les mois et les années, et semblent se ressembler. La Maroc, en effet, semble avoir pris une trajectoire irréversible, du moins tant que ce sera le roi Mohammed VI qui est au pouvoir : celle de bannir tout ce qui est festivités.
Plus de fête d’anniversaire du roi, pas de Fête du Trône. Alors que pour ce qui est de la commémoration de la naissance du roi, le 23ème souverain de la dynastie alaouite, c’était hélas une fête dédiée à la jeunesse marocaine. Cette jeunesse, hélas, qui était à l’honneur. Cette fête, que Mohammed VI a décidé de ne plus célébrer, était destinée à souligner le lien unissant le roi à son peuple.
La date du 21 août, qui correspond en effet à la date de naissance du roi Mohammed VI, alors que régnait une ambiance festive dans chaque région du Maroc, est désormais un vieux souvenir pour les Marocaines et Marocains qui l’ont connue, une histoire que ceux qui ont été témoins tenteront de raconter aux générations à venir.
Le roi Mohammed VI, en décidant, du fait notamment de son divorce avec la princesse Lalla Salma, de ne plus célébrer son anniversaire, par ricochet la fête de la jeunesse de son pays, fait peser, de tout son poids, les conséquences du divorce entre lui et sa désormais ex-épouse. Une disparition de la princesse qui pourrit ainsi la vie de plusieurs millions de jeunes marocains qui auraient pu être épargnés par ce type de dommages collatéraux.
Pour la petite histoire, c’est à travers un communiqué de son Cabinet royal que le souverain chérifien avait indiqué : « A compter de cette année 2019 et pour les années à venir, le roi Mohammed VI ne célébrera plus les festivités marquant son anniversaire prévu le 21 août ».
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