Le 10 avril prochain, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, se présentera devant le Congrès des Députés pour rendre compte de son voyage officiel au Maroc.
La visite de Pedro Sánchez à Rabat, en février dernier, a marqué un tournant dans les relations entre les deux Royaumes. Qualifiées d’historiques par le chef du gouvernement espagnol, ces relations se distinguent par un engagement mutuel à consolider le partenariat stratégique et une coopération fructueuse dans plusieurs domaines, notamment la lutte contre l’immigration irrégulière et la promotion du développement économique.
Différents aspects de la relation avec le Maroc
Lors de sa comparution, Sánchez devra répondre aux questions des députés sur les différents aspects de la relation avec le Maroc, y compris les implications concrètes de la nouvelle feuille de route bilatérale, l’évolution du dossier du Sahara occidental, la coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Il sera aussi question des perspectives d’une collaboration accrue dans les domaines économiques et culturels.
Fin février, le roi Mohammed VI recevait le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, au palais de Rabat. Cette visite s’inscrivait dans la continuité de la nouvelle phase des relations bilatérales, entamée depuis la rencontre entre le roi Mohammed VI et le président du gouvernement espagnol, en avril 2022. L’occasion avait été saisie pour adopter la Déclaration conjointe entre les deux pays.
De la résolution du différend sahraoui
Lors de cette audience, le président du gouvernement espagnol avait réitéré au roi la position de l’Espagne sur le Sahara. Pedro Sanchez avait dit considérer l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend sahraoui. Mohammed VI et Pedro Sanchez avaient magnifié les perspectives uniques de coopération entre leurs deux pays.
Au cours de cette rencontre, il était aussi question de l’organisation conjointe de la Coupe du monde de football 2030. Laquelle implique aussi le Portugal et qui, selon les deux parties, constitue un «levier supplémentaire de renforcement des relations bilatérales». L’opportunité avait été saisie par Pedro Sanchez pour saluer et marquer «l’intérêt de l’Espagne pour les initiatives stratégiques».