C’est un réseau d’un genre nouveau qui a été démantelé à Almeria, dans le Sud de l’Espagne : des Marocaines se faisaient passer pour des victimes de violences conjugales afin de régulariser leur situation. 18 personnes ont été arrêtées.
La presse espagnole en a parlé en début de semaine. C’est un réseau d’un genre nouveau qui a été démantelé à Almeria, dans le Sud de l’Espagne : des Marocaines se faisaient passer pour des victimes de violences conjugales afin de régulariser leur situation. 18 personnes ont été arrêtées.
Selon l’agence de presse espagnole EFE, des Marocains en situation régulière en Espagne, se faisaient passer pour les conjoints de ces femmes et leurs agresseurs. Ils recevaient pour ce travail entre 2 et 4000 euros. Une fois la plainte pour violence conjugale enregistrée, les femmes allaient porter plainte. Elles se rendaient ensuite au Bureau de l’immigration d’Almeria pour faire une demande de résidence et de travail à titre exceptionnel, en tant que victime de violence conjugale.
Après leur régularisation, elles retiraient leur plainte
Une fois leur régularisation effectuée, les femmes retiraient leur plainte et payaient la somme qu’elles devaient à leurs complices et aux organisateurs du réseau, qui les avaient mises en contact avec leurs faux compagnons.
L’opération était menée depuis l’été. C’est la hausse croissante de plaintes déposées pour violences conjugales parmi la communauté de citoyens marocains qui a attiré l’attention des policiers. 18 personnes ont été arrêtées, dont les trois organisateurs du réseau. Pour l’heure, au moins 14 délits de fausses dépositions ont été répertoriées par les enquêteurs, peut-on lire sur elalmeria.es.