La situation sur l’actuelle épidémie d’Ebola reste toujours compliquée en République Démocratique du Congo alors que le cap des 3 000 cas a été dépassé pour plus de 2000 décès confirmés. Après l’Ouganda, la Tanzanie pourrait être touchée à son tour.
L’épidémie actuelle d’Ebola, la dixième de l’histoire du virus, n’est pas la plus meurtrière mais elle reste difficile à jugule. Si la progression est ralentie elle se poursuit cependant. Un nouveau cas probable a été validé dans la zone de santé de Mambasa en ITURI, il s’agit d’une femme de 39 ans, tradipraticienne, décédée dans l’Aire de santé Salama au quartier Madidi. 45 contacts sont listés autour de cette personnes, dont 3 devenus suspects et confirmés positifs à la Maladie au virus Ebola. Il s’agit de son époux, de sa mère et de son fils.
Fin août, un nouveau cas d‘Ebola avait été découvert en Ouganda, mais surtout la Tanzanie pourrait à son tour être touchée, l’OMS reprochant au gouvernement du pays son manque de transparence sur plusieurs cas suspects.
L’épidémie actuelle d’Ebola en Afrique centrale est la deuxième plus importante après celle qui a entraîné la mort de près de 11 000 personnes en Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone) en 2013-2014.
Outre la problématique spécifique de l’insécurité qui règne dans cette région ce qui rend le travail des équipes médicales compliquée, une des question centrale pour lutter contre l’épidémie est liée au nombre de personne vaccinées qui est souvent considéré comme insuffisant. La question d’un second vaccin, permettant d’augmenter les doses disponibles, est de nouveau posée.