Enquête sur la mort de Guy-Brice Parfait Kolélas : l’opposant est bel et bien mort du Covid-19


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Guy Brice Parfait Kolélas
Guy Brice Parfait Kolélas

Les résultats de l’enquête ouverte en France sur les causes de la mort de l’opposant congolais, Guy-Brice Parfait Kolélas viennent mettre fin aux rumeurs d’empoisonnement au polonium qui inondaient la Toile.

Plus de doute sur les causes de la mort de Guy-Brice Parfait Kolélas. Selon les conclusions de l’enquête ouverte en France pour connaître les causes du décès brutal de l’opposant au régime du Président Denis Sassou N’Guesso, les poumons de l’homme de 61 ans « étaient très altérés ».

Le communiqué rendant compte de ces conclusions précise également que « l’autopsie réalisée le 23 mars 2021 a conclu à une insuffisance cardio-respiratoire due à une pneumopathie diffuse sévère bilatérale compatible avec la constatation médicale congolaise de Covid-19, la contamination au virus SARS-CoV-2 étant confirmée par la virologie moléculaire ».

Le même communiqué révèle qu’après son décollage de Brazzaville pour la France, l’avion médicalisé à bord duquel se trouvait entre autres un « médecin sanitaire » et le « médecin de famille » de Guy-Brice Parfait Kolélas, fit une première escale au Tchad et une seconde en Algérie. C’est au moment du décollage après la seconde escale que « l’état de santé de Guy-Brice Parfait Kolélas s’est aggravé ».
Selon le parquet, le décès du patient « a été constaté le 22 mars 2021 à 1 heure 40 (0 heure 40 GMT, ndlr) alors que l’avion qui le transportait depuis Brazzaville avait atterri à 1 heures 35 à l’aéroport de Paris-Le Bourget ».

Ces conclusions viennent sonner le glas des rumeurs d’empoisonnement au polonium et donner raison à Jean-Jacques Yhombi Opango, allié proche du défunt. Pour ce proche, qui s’est prononcé sur la question avant même la publication des résultats de l’enquête, les rumeurs répandues et faisant état de l’empoisonnement de son allié ne sont qu’une « fausse histoire ». Puis il poursuit : « Celui qui l’a affichée sur les réseaux sociaux a voulu juste faire du buzz ».

Le Covid-19 qui a eu raison du challenger de Denis Sassou N’Guesso a été détecté seulement le vendredi 19 mars, dernier jour de campagne pour la Présidentielle du 21 mars 2021.

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Par Serge Ouitona, historien, journaliste et spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne.
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