A la demande du gouvernement ivoirien, le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) enquête pour savoir si le déversement de déchets dans la ville fortement
peuplée d’Abidjan est lié à des exportations illégales en provenance de l’Europe.
Le siège du PNUE à Nairobi a annoncé mardi que le secrétariat de la Convention de Bâle sur les déplacements transfrontaliers de déchets toxiques mène l’enquête.
Le secrétariat est aussi en train d’évaluer qui porte la
responsabilité légale de cette catastrophe et si le fonds spécial de la Convention peut être exploité pour soutenir des opérations de nettoyage.
« La catastrophe d’Abidjan est une illustration particulièrement douloureuse des souffrances humaines causées par le déverserment, illégal des déchets », a déclaré le directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.
Par ailleurs, le Bureau de l’ONU pour la Coordination des
affaires humanitaires (OCHA) a confirmé qu’une requête pour une assistance internationale a été formulée le 04 septembre, sur la base d’un plan de réaction à court et moyen termes qui nécessite 13,5 millions de dollars. Les autorités ivoiriennes ont indiqué ne pas avoir la capacité d’évaluer totalement et d’atténuer le problème.
La section « Urgences environnementales » de l’OCHA surveille
étroitement la situation et a proposé son assistance à la Côte d’Ivoire par le biais de la réprésentation de l’OCHA dans ce pays. Elle a aussi alerté la Commission européenne et les autres bailleurs de fonds francophones sur la situation.
Un groupe spécial inter-agences a été mis sur pied en Côte
d’Ivoire pour coordonner les réactions des agences de l’ONU à la situation et les requêtes d’assistance du gouvernement.