Le gouvernement ivoirien a rappelé sa détermination à lutter contre les enlèvements d’enfants qui se multiplient en Côte d’Ivoire. Il a indiqué négliger aucune piste, y compris celle politique, en cette année électorale.
Le ministre de la Défense ivoirien, Paul Koffi Koffi, s’est présenté devant la presse, ce lundi 2 février 2015, pour rappeler l’engagement du gouvernement ivoirien dans la lutte contre les enlèvements d’enfants en Côte d’Ivoire, qui créent la psychose.
« Plusieurs thèses sont avancées, dont les principales pourraient être la cybercriminalité, la filière des crimes rituels, les besoins d’organes humains, l’enrichissement rapide, les réseaux criminels », a déclaré Paul Koffi Koffi au côté de la ministre en charge de la Famille et de l’Enfant, Anne Ouloto, rapporte Soir Info. « On n’exclut aucune piste. On est en année électorale, on ne néglige aucune piste. La piste politique n’est pas à exclure », a-t-il précisé.
Crimes rituels
L’hypothèse des crimes rituels qui justifieraient ces enlèvements pour effectuer des sacrifices pour porter chance à un éventuel candidat à la Présidentielle d’octobre 2015 dans la pays, ou au « brouteur », ce cybercriminel voulant gagner plus d’argent, est au cœur des suspicions parmi la population.
Le ministre de la Défense a toutefois indiqué qu’aucune preuve ne permettait encore de justifier cette piste. « C’est sûr qu’on trouvera des liens, mais pour le moment, ils ne sont pas encore établis. Donnez-nous du temps », a ajouté Paul Koffi Koffi, indiquant que l’instabilité et les crises qui se sont succédées depuis 2002 dans le pays ont « généré des comportements sur lesquels on doit agir ».