Le Président Muhammadu Buhari a exhorté les jeunes nigérians à prendre part aux discussions sur la réforme de la police. Il a noté qu’il est normal que les discussions subsistent après toute manifestation. Le Président a exprimé son engagement envers le respect des droits constitutionnels des personnes.
Le Président Muhammadu Buhari a ainsi appelé les jeunes nigérians à mettre fin aux manifestations de rue et à s’impliquer dans les négociations visant à mettre fin aux brutalités policières dans le pays. Buhari a lancé l’appel, hier dimanche 1er novembre, lors d’un événement marquant la première célébration de la journée nationale de la jeunesse. Le Président Buhari dit ainsi souhaiter que les jeunes nigérians participent aux discussions sur la réforme de la police.
Selon un communiqué publié par le porte-parole présidentiel, Garba Shehu, le Président, représenté par le ministre du Territoire de la capitale fédérale (FCT), Muhammad Bello, a rassuré que son administration avait entendu les demandes de la jeunesse nigériane. Il a noté qu’il est temps que la protestation contre la brutalité policière passe de la rue à la table des négociations, tout comme d’autres mouvements de protestation l’ont fait dans le passé.
Le Président Muhammadu Buhari a exhorté les jeunes à accueillir les discussions et les a encouragés à ne pas avoir peur de se présenter pour négocier. « Il est important que nous nous efforcions tous d’utiliser ce moment, de manière constructive. Trop de gens se sont déjà sacrifiés. Il est de notre devoir de mettre fin à cette situation malheureuse pour nous diriger vers une société plus juste et plus attentionnée », a-t-il indiqué. « En tant que jeunesse, vous avez une nation et un avenir à construire. Mon gouvernement sera toujours votre fidèle partenaire dans cette entreprise essentielle et patriotique », a ajouté le Président Muhammadu Buhari.
Le Président a déclaré qu’il avait dissout la brigade spéciale de lutte contre les vols qualifiés (SRAS), en raison de sa croyance dans les droits constitutionnels du peuple. Il a noté qu’autoriser les manifestations n’est pas un signe de faiblesse, mais un signe de force et de conviction en la démocratie.