EN DIRECT : prise d’otages en Algérie, l’armée donne l’assaut


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Selon les islamistes, près de 35 otages occidentaux et 15 ravisseurs auraient péri dans l’assaut mené par les forces de sécurité algériennes sur le site minier où ils sont retenus.

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Direct du 17 janvier

23h55 : Signe clair de l’internationalisation du conflit, selon une information I>TELE, le Président Obama a décidé dans la soirée d’engager 600 hommes de l’US Air Force en soutien aux opérations françaises au Mali, essentiellement pour faciliter et accélérer les acheminements logistiques entre la France et le théâtre des opérations.

22H30 : Les autorités algériennes communiquent sur une première phase terminée de l’opération de libération des otages et de reprise de contrôle du site gazier. La plupart des otages semblent avoir pu être libérés, plusieurs victimes civiles étant à déplorer dans l’assaut, qui aurait par ailleurs coûté la vie à une quinzaine de djihadistes.

20H15 : Nous ne connaissons toujours pas le dénouement de l’assaut. Aucun chiffre sur le nombre exact de personnes tuées et blessées n’a été diffusé. Selon des observateurs, l’assaut devrait se calmer durant la nuit.

19H53 : Le Premier ministre britannique David Cameron annule un important discours sur l’Europe prévu vendredi en raison des événements en Algérie.

19H42 : « L’opération a permis de neutraliser un nombre important d’otages. Malheureusement, hélas, on déplore quelques morts et blessés », annonce le ministre algérien de la Communication, Mohamed Saïd. Il n’a, pour l’heure, pas été en mesure de chiffrer avec exactitude le nombre de personnes tuées.

19h10 : « L’opération de l’armée se poursuit », selon le ministre algérien de la Communication, Mohamed Saïd, qui s’est exprimé à la télévision.

18H57 : Les otages algériens étaient séparés des otages occidentaux, selon Lemine Ould Salam, correspondant pour le Sahel de la Tribune de Genève sur I>TELE.

18h37 : D’après , les assaillants « ne parlent pas avec un accent tunisien ou libyen ». « Ce sont des hommes qui ont un accent arabe et qui viennent du Sahara algérien », a affirmé le correspondant sur I>TELE. Il dit avoir été en contact direct avec le porte-parole des terroristes. Il s’agirait des hommes de Mokhtar Ben Mokhtar, un Algérien, selon Lemine Ould Salam qui affirme que les combattants étaient déterminés et ont pu faire sauter leurs ceintures d’explosifs.

18H35 : Le point sur les otages – 8 otages auraient été tués, 7 autres sont toujours détenus en otage. Un touriste français affirme avoir rencontré une otage française, une infirmière, qui est parvenue à s’échapper pendant la nuit dernière. « Elle est parvenue à s’échapper cette nuit. Des gens bien dans leur tête contents d’être sortis de là (sic) », a déclaré le touriste au micro d’I>TELE.

18H30 : La Maison Blanche s’est dit « inquiète ». Elle veut des « éclaircissements » d’Alger, selon l’AFP.

18H28 : la prise d’otages se déroule « dans des conditions dramatiques », estime François Hollande.

18h25 : « L’armée algérienne a bombardé une colonne de véhicules des ravisseurs qui tentaient de s’échapper de In Amenas. C’était la quatrième tentative de fuite des preneurs d’otages. Ils tentaient d’emmener avec eux cinq otages mais ont été repoussés », d’après la correspondante en Algérie de RFI, Leila Beratto.

18H15 : Le contact avec les terroristes aurait été coupé, rapporte l’agence mauritanienne ANI, principal intermédiaire dans la diffusion d’informations.

18H00 : BP invite tous les travailleurs en Algérie à quitter le territoire en raison de la situation instable.

17H45 : Le Premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron, aurait « préféré » être averti de l’opération militaire, a déclaré un porte-parole du gouvernement britannique.

17H25 : Une explosion a été entendue sur le site gazier d’In Amenas, selon l’agence APS.

17h20 : Selon la radio américaine CBS, un drone américain survole In Amenas en mission d’observation.

16H40 : Les terroristes refusent de négocier, selon APS. Un notable de la région, Abbassi Bouâmama, s’est rendu à Illizi à la demande des autorités « qui ont sollicité les notables de la région pour négocier avec le groupe armé ». Ils devaient négocier la libération des otages. En échange, les autorités se seraient engagées à laisser les terroristes quitter le pays. Les ravisseurs auraient refusé de dialoguer.

16H35 : Un Irlandais figurant parmi les étrangers pris en otages sur un site gazier en Algérie est désormais libre et sain et sauf, a annoncé jeudi le ministère irlandais des Affaires étrangères.

16H35 : Le nombre d’otages tués n’a pas été confirmé. Selon les sources, le chiffre varie entre 4 et 34.

16h17 : Pouria Amirshahi, député des Français à l’étranger, au micro de BFM TV : « Les autorités algériennes sont à même de mener les opérations avec le moins de complication possible. Il faut être sûr de ne pas raconter n’importe quoi à l’opinion. Il faut être précis dans les informations données. Dans les minutes qui viennent vous en saurez un peu plus. »

16H13 : « Les terroristes d’Aqmi, du mujao et d’ Ansar dine venaient à la fois de la partie est et ouest du Mali. Si Bamako était prise ça voulait dire qu’un état terroriste aurait gouverné. Il était urgent d’intervenir. Les Français ont mis 5h pour intervenir. » Laurent Fabius

16H08 : Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, anime un point presse à Bruxelles.

16H05 : Près de 600 otages algériens libérés, selon l’agence APS, selon l’un des sites gaziers de Tiguentourine.

15H50 : L’agence officielle APS affirment que 4 otages ont été libérés, dont un Français, un Kényan et deux Ecossais.

15H35 : Le Royaume-Uni, la France et la Norvège confirment une « opération en cours ».

13h55 : Le chef du commando terroriste serait Abou Al-Barra. Selon Alakhbar, l’homme en question aurait été tué durant l’assaut des forces de sécurité algérienne pour libérer les otages. L’information reste à confirmer.

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Les islamistes ont annoncé la mort de 35 otages et 15 de leurs ravisseurs occidentaux auraient péri dans l’assaut mené par les forces de sécurité algériennes sur le site gazier d’In Amenas, dans le sud de l’Algérie. Les autorités algériennes n’ont confirmé que l’assaut et non le nombre de morts contrairement à ce qu’affirment les islamistes, qui ont pris en otage les 41 occidentaux du site gazier (exploité par le britannique BP et le Norvégien Statoil et l’Algérien Sonatrach). Une source islamiste affirme que des hélicoptères de l’armée algérienne ont bombardé le site gazier. Une information démentie par le gouvernement. Pour le moment, l’heure est à la confusion.

Un conflit mondial

Selon les informations de l’agence de presse algérienne, au moins 45 otages, dont 30 algériens et 15 étrangers (dont un couple de Français), qui ont, eux, été enlevés sur le lieu d’habitation du site sont parvenus ce jeudi matin à s’échapper du site gazier. Les ravisseurs qui appartiennent au groupe Katibate el Moulathamoune, brigade dirigée par Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbès, aurait agi en représailles contre l’Algérie qui a autorisé l’armée française le survol de son territoire. Il réclame que la France retire ses troupes envoyé vendredi au Mali pour stopper la progression des islamistes vers Bamako.

La guerre prend donc une dimension internationale. La France engagée pour le moment seule au Mali est de plus en plus préoccupée par la vie de ses otages. Elle sait qu’en s’engageant dans un tel conflit, elle pourrait en payer de graves conséquences. D’autres pays, comme le Japon, la Grande-Bretagne ou encore la Norvège sont désormais directement impliqués dans le conflit malien car plusieurs de leurs ressortissants sont retenus en otages par les islamistes. L’Union européenne qui a salué l’engagement de la France au Mali, n’apportera que son soutien logistique. La France, elle, qui estime que la guerre contre le terrorisme implique l’engagement de tous réclame une aide plus significative pour mettre les islamistes hors d’Etat de nuire.

Réactions internationales

A l’international les réactions sont nombreuses face à la situation. Selon le ministre algérien de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, « le gouvernement algérien est en contact direct avec les autorités françaises, britanniques ainsi qu’avec les autres gouvernements étrangers impliqués ». La confusion et la discrétion autour de cette attaque sont de mises. Les différents gouvernements n’ont pas expliqué la manière dont ils s’afférent à apporter leur soutien à l’Algérie mais ont confirmé leur mobilisation.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, au micro de BFM TV, « la sécurité des personnes concernés et de leurs collaborateurs est notre priorité absolue et nous allons travailler jour et nuit pour résoudre cette crise. »

« Nous avons confirmé lors de la réunion du groupe de travail que le gouvernement japonais coopérera. Nous ferons notre possible pour donner la priorité à la sécurité des otages et à l’opération de sauvetage », a déclaré le secrétaire général du gouvernement japonais lors d’un point presse. Une opération de sauvetage qui a pour l’heure fait plusieurs dizaines de morts.

Aux Etats-Unis, l’administration souhaite fournir un soutien plus direct « je suis persuadé que nous allons être en mesure de fournir une assistance. D’ailleurs, nous fournissons déjà de l’assistance en matière de renseignement pour les aider dans leurs efforts », a précisé le secrétaire américain à la Défense qui assure que ses services collaborent en ce moment avec les autorités algériennes. Il a par ailleurs estimé que les opérations au Mali ne concernent pas que la France et qu’un soutien international doit être validé par l’ONU.

François Hollande s’est également montré prudent. Il n’a pas souhaité trop en dire afin de préserver la sécurité des otages. « J’ai à l’esprit la vie de nos ressortissants. A partir de là je ne dis rien qui puisse éventuellement qui puisse les mettre en danger. je fais toute confiances aux autorités algériennes », a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

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