Lancement, ce vendredi, par l’Union Africaine (UA), en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), de la première plateforme en ligne visant à améliorer la protection des journalistes, à lutter contre les menaces et les violences à leur endroit.
« Safety of Journalists in Africa », c’est le nom de la plateforme en ligne, lancée, ce vendredi par l’Union Africaine(UA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Elle a pour mission d’assurer la surveillance des menaces pesant sur l’intégrité physique ou la sécurité des journalistes et d’autres acteurs des médias; des menaces envers la confidentialité des sources des journalistes ou contre l’intégrité physique et la sécurité de celles-ci du fait de leur collaboration avec les journalistes et les médias; les défenseurs ou organisations des droits de l’Homme; ainsi que des restrictions à la liberté de la presse, telles que l’intimidation (discours haineux, incitation à la violence) de la part des autorités judiciaires et politiques.
https://twitter.com/CyrilRamaphosa/status/1355161309881520129?s=20
Développée par des acteurs africains, cette plateforme contribuera également à la lutte contre l’impunité. Ceci, par la possibilité de création des synergies entre les parties prenantes, afin de contraindre les auteurs des violences envers les journalistes et l’ensemble des médias à répondre de leurs actes.
Par ailleurs, Safety of Journalist in Africa sera aussi l’outil de mis en avant des actions de l’Union Africaine, le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), l’Architecture africaine de gouvernance (AAG), la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples), des organisations de la société civile, ainsi que des réseaux de médias et des partenaires de développement, en partenariat avec l’UNESCO.
Présidée par Cyril Ramaphosa, président en exercice de l’Union Africaine (UA), Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO et Jamesina King, de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, la cérémonie virtuelle du lancement de cette plateforme a connu la participation de plusieurs chefs d’Etats africains.