Emergence d’une force régionale africaine contre Boko Haram à Yaoundé


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Des dizaines d’experts des Nations Unies, de l’Union Européenne, de la Commission du Bassin du lac Tchad et de l’Union Africaine (UA) sont en discussion, jusqu’à samedi à Yaoundé, capitale du Cameroun. Ils planchent sur la mise en place d’une force multinationale mixte (FMM) pour lutter contre Boko Haram.

Une force multinationale mixte (FMM) composée d’éléments fournis par les pays d’Afrique de l’Ouest est en train d’émerger à Yaoundé. Des experts des Nations Unies, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne et de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) sont en discussion, depuis ce jeudi 5 février 2015, pour fixer les modalités d’intervention et de fonctionnement d’une force interrégionale africaine de lutte contre Boko Haram.

7 500 hommes

Composée de 7 500 hommes, sa création a été décidée par les membres du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, au cours de la rencontre du 29 janvier 2015 à Addis-Abeba. A l’ouverture des travaux, Edgard Alain Mebe Ngo’o, le ministre camerounais délégué à la présidence de la République, chargé de la Défense (MINDEF), a appelé à une urgence de l’action tant les défis sont nombreux;

Qui va commander ?

« Les experts de l’UA et les experts militaires des Etats membres de la CBLT vont travailler avec une feuille de route bien précise, afin d’élaborer le concept d’opération, élaborer le concept de soutien logistique, et les lettres d’engagements », a indiqué à l’ouverture de la réunion, Edgard Alain Mebe Ngo’o, le ministre camerounais, délégué à la présidence de la république, chargé de la défense, rapporte Koaci. Il s’agira, « d’une manière générale? de mettre sur pied les formalités qui vont permettre l’opérationnalisation effective de la force sur le terrain », a-t-il expliqué.

La chaîne de commandement de l’opération devra ainsi être clairement définiE pour s’assurer de l’efficacité de la mission.

Le Tchad est le premier pays à avoir répondu à l’appel du président camerounais Paul Biya, bientôt suivi par le Niger. Le Bénin avait aussi annoncé l’envoi de 700 hommes pour combattre Boko Haram.

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