La CAF a infligé une amende de 20 000 dollars à la Zambie suite à une invasion de terrain lors d’un match qualificatif pour la CAN 2025. Un avertissement qui ternit la qualification des Chipolopolo et met la Fédération sous pression pour l’avenir.
La Confédération africaine de football (CAF) a rendu son verdict concernant les incidents survenus lors du match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 opposant la Zambie à la Sierra Leone, le 10 septembre 2024. Malgré la victoire qui a permis à la Zambie de décrocher son billet pour la CAN, l’enthousiasme débordant de certains supporters zambiens a entraîné des conséquences regrettables. Une invasion de terrain a mis en danger la sécurité des joueurs, des officiels et du public.
Face à ces événements, la CAF a décidé d’imposer une amende de 20 000 dollars à la Fédération zambienne de football (FAZ). Une partie de cette sanction, soit 10 000 dollars, est assortie d’un sursis, à condition qu’aucun incident similaire ne se reproduise dans les douze mois à venir.
Une amende justifiée par des failles sécuritaires
La CAF a pointé du doigt le manque de mesures de sécurité au stade Levy Mwanawasa de Ndola, où la rencontre s’est déroulée. La Fédération zambienne est tenue, comme toutes les autres associations membres, de garantir un environnement sûr pour tous les acteurs du match, qu’il s’agisse des joueurs, des officiels ou des spectateurs.
Ce rappel à l’ordre vise à prévenir de futurs débordements et à renforcer la discipline dans l’organisation des rencontres internationales. La Zambie a donc été avertie : toute récidive entraînera non seulement le paiement intégral de l’amende, mais aussi d’éventuelles sanctions additionnelles.
Un sursis fragile et des défis pour la FAZ
Bien que la Zambie ait obtenu sa qualification pour la CAN 2025, cette sanction ternit quelque peu l’exploit. La FAZ devra non seulement s’acquitter des 10 000 dollars immédiats, mais aussi prouver dans l’année à venir qu’elle est capable de maintenir l’ordre lors des matchs.
Ce sursis représente une épée de Damoclès pour la Fédération. En cas de nouvel incident, la CAF pourrait se montrer encore plus intransigeante, compromettant l’image de la Zambie sur la scène continentale.
