Ce samedi matin à 7 heures sur Lomé, la ville respire un air électoral. Les bureaux de vote sont ouverts pour neuf coups d’horloge au cours desquels le sort du pays sera à nouveau scellé. Sur les 7 candidats alignés sur les startingblocks, un seul sera retenu.
D’un bout à l’autre de la capitale togolaise, on observe des files d’attentes longues et constituées de toutes les strates de la société : jeunes, vieux, ouvriers, fonctionnaires d’Etat, hommes politiques, etc. Au quartier de Bé, du côté du l’école Poudrière, la population est sortie massivement pour accomplir son devoir civique. Avant même l’ouverture des neuf bureaux que compte le poste, la population était déjà présente nombreuse, certains vérifiant la présence de leurs noms sur les listes.
A l’ouverture des bureaux à 7 heures, le vote a commencé. Dans les rangs, l’un après l’autre, les électeurs présentent leurs cartes, prennent le bulletin de vote et se dirigent vers l’isoloir pour poser le cachet sur leur candidat. Ce n’est qu’après cela qu’ils se dirigent vers l’urne pour y déposer le bulletin.
D’une façon globale, à Lomé, l’atmosphère est tranquille et sereine. Toutefois, quelques cas isolés de personnes n’ayant pas retrouvé leurs noms inscrits sur les listes électorales sont à signaler. Tout ceci se passe sous le regard attentif des représentants des divers partis politiques en lice.
Le scrutin se déroule également sous la surveillance de 315 observateurs de l’Union Africaine et de la CEDEAO. Les Togolais ont jusqu’à 16 heures pour exprimer leur suffrage et choisir leur nouveau Président.