Les élections locales débutent ce vendredi au Maroc. Près de 15 millions de Marocains sont appelés aux urnes. A un an des Législatives, ce scrutin est un véritable test pour le parti islamiste du chef du gouvernement Abdelilah Benkirane.
Le parti islamiste au pouvoir au Maroc est mis à l’épreuve ce vendredi lors des élections locales. En effet, 15 millions de Marocains vont votés afin d’élire les maires et les préfets du pays. Le parti islamiste du chef du gouvernement Abdelilah Benkirare, le parti Justice et développement (PJD) est donc confronté lors de ce scrutin à un véritable test à un an des Législatives.
Ce scrutin va permettre de mesurer le climat politique qui règne au sein du royaume chérifien, quatre ans après mouvement de contestation populaire qui a poussé le roi Mohammed VI à faire adopter une nouvelle Constitution en 2011. Le PJD a remporté les Législatives quelques mois plus tard.
Abdelilah Benkirane espère que ces élections démontreront que la côte de sa formation ne faiblit pas. Lors de la campagne, il a dressé la bilan de son parti tout en précisant « qu’une victoire serait logique » compte tenu du fait que son parti a réduit le déficit public en engageant une réforme de la caisse. Abdelilah Benkirane demeure cependant populaire au sein du royaume.
Son principal rival, le Parti authenticité et modernité (PAM) n’a pas manqué de critiquer le chef du gouvernement surtout après que ce dernier ait
accusé le PAM de financer sa campagne « en vendant de la poudre ». La priorité de Benkirane ces quatre dernières années n’était pas tant le travail pour l’intérêt général que pour son clan, a déclaré Mustapha Bakkoury, chef du PAM.
Au total, près de 140 000 candidats se disputent plus de 32 000 sièges d’élus locaux dans le cadre de ces élections présentées qui constitue une étape majeure dans le processus de régionalisation avancée inscrite dans la Constitution de 2011.