La Confédération africaine de football (CAF) doit élire un nouveau président, en mars prochain. Quatre prétendants lorgnent le poste actuellement occupé par le Malgache Ahmad Ahmad, candidat à sa propre succession. La candidature de l’Ivoirien Jacques Anouma passe difficilement aux yeux des partisans du président sortant.
L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, est candidat pour le poste de président de la CAF. En dehors de lui, quatre autres candidats sont sur la liste de départ. Il s’agit du milliardaire sud-africain, Patrice Motsepe, du président de la Fédération mauritanienne de football, Ahmed Yahya, du président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, et du Malgache Ahmad Ahmad qui brigue un deuxième mandat.
Dans le camp du président sortant, il est difficile d’admettre la candidature de l’Ivoirien Jacques Anouma, réputé très proche de Ahmad Ahmad.
Certains partisans du Malgache n’hésitent alors pas à crier à la trahison. Face à cette accusation, l’Ivoirien a dû effectuer une sortie pour apporter des clarifications : « En toute franchise, ça n’a pas été une décision facile à prendre. En effet, j’ai de très bonnes relations avec l’ensemble des membres du bureau exécutif de la CAF, surtout avec Ahmad Ahmad, le président. Mais j’ai dû répondre à l’appel de beaucoup de présidents de fédération qui s’inquiétaient de la situation dans laquelle la CAF risquerait de se retrouver après le 12 mars, si je ne faisais pas acte de candidature », a confié à la presse Jacques Anouma qui écarte toute idée de trahison. « J’ai fait les choses en toute transparence. Je l’ai informé (Ahmad Ahmad, ndlr) et nous attendons tous de voir si les choses iront jusqu’au bout », a ajouté l’Ivoirien.
A la tête de la CAF depuis le 17 mars 2017, le mandat du Malgache Ahmad Ahmad, entaché d’accusations de corruption et de scandales divers, prendra fin en mars 2021, l’élection étant prévue pour le 12 du mois.