El Hadj Diouf a été sacré lundi » Etoile d’or » par le magazine Afrique Football. Comme l’an passé, le joueur sénégalais est bien parti pour rafler toutes les distinctions individuelles du Continent.
Cette année encore, El Hadj Ousseynou Diouf a été plébiscité par les journalistes africains qui l’ont élu » Etoile d’or » par l’intermédiaire du magazine Afrique Football. Déjà récompensé collectivement avec son équipe des Lions de la Teranga, le joueur sénégalais est parti pour truster une nouvelle fois les récompenses individuelles du football africain.
Un jury de 55 journalistes
Sur 55 journalistes invités à désigner les meilleurs footballeurs africains de l’année 2002 – ceux dont les pays sont membres de la Confédération africaine de football (Caf), plus les Comores, la Réunion et la rédaction d’Afrique Football -, 33 ont placé El Hadj Diouf à la première place. Indispensable à son club en championnat de France, l’ex-lensois a brillé lors de la Coupe du monde au Japon en menant la vie dure aux défenses adverses.
Diouf, qui connaît aujourd’hui avec Liverpool (Angleterre) une période difficile, est également en lice pour le titre de meilleur joueur décerné en mars par la Caf. Son partenaire de sélection, Pape Bouba Diop, arrivé second du classement Afrique Football, concourt également pour cette récompense. L’Egyptien Ahmed « Mido » Hossam, troisième candidat au titre de la Caf, ne fait pas l’unanimité chez les journalistes et se retrouve à la 17ème place.
L’Etoile d’or
L' » Etoile d’or » est le pendant africain du » Ballon d’or » que le bi-hebdomadaire France Football a inventé et décerné de façon distincte aux joueurs africains, américains et européens de 1970 à 1991. Depuis cette date, Afrique Football se charge de remettre cette récompense, transformée en » Etoile d’or « , pour les joueurs africains. En plus de sa notoriété, le magazine a conservé le système de comptage de France Football. En invitant 55 spécialistes du ballon rond du continent à désigner l’élite 2002, le journal sportif s’assure une bonne crédibilité au titre qu’elle remet. Pour établir son classement, la Caf ne se base, quant à elle, que sur le jugement d’une quinzaine d’observateurs. Mais c’est ce titre que les Africains appellent communément » Ballon d’or « .