Alors que la loi égyptienne stipule que chaque candidat doit réunir 25 000 signatures d’électeurs, rassemblées dans au moins 15 des 27 provinces du pays, Sissi lui en a rendu plus de 460 000.
Abdel Fatah al-Sissi est le premier candidat à déposer sa candidature à la Présidentielle en Egypte qui aura lieu les 26 et 27 mai, près de onze mois après la destitution du Président islamiste Mohamed Morsi par l’armée. Alors que la loi égyptienne stipule que chaque candidat doit réunir 25 000 signatures d’électeurs, rassemblées dans au moins 15 des 27 provinces du pays, Sissi llui en a rendu plus de 460 000.
Face à Abdell Fatah al-Sissi, deux candidats, qui sont tout sauf redoutables, ayant dit leur intention de se présenter à cette Présidentielle. Il s’agit que de Hamdeen Sabbahi et Mortada Mansour. D’ailleurs, les observateurs de la scène politique égyptienne s’accordent à dire qu’ils ont très peu de chances d’engranger un nombre significatif de voix.
La candidature de Sabbahi vise, selon Maasoum Marzouk, porte-parole de la campagne qui s’est expliqué à l’AFP, à empêcher que le scrutin ne se transforme « en une forme de cérémonie d’allégeance ou un plébiscite ». Ce qui selon lui, pourrait être « une défaite de la démocratie ». L’AFP indique que c’est également la première fois que l’Union Européenne va superviser la Présidentielle en Égypte.
Toujours selon le site, le scrutin, qui sera suivi de Législatives, doit doter le pays d’un pouvoir élu après dix mois de gouvernement intérimaire et clore la « transition démocratique » promise par l’armée le 3 juillet jour de destitution du Président islamiste Mohamed Morsi.