Après avoir réussi sa première traversée de l’Atlantique et atterri à Séville le 23 juin, l’avion devrait entamer du Caire la dix-septième et dernière étape de son périple vers Abou Dhabi (Emirats arabes unis), d’où il était parti le 9 mars 2015. Mais l’avion solaire a retardé son départ. Les raisons ?
Ce samedi 16 juillet 2016, l’avion Solar Impulse 2, après avoir réussi sa première traversée de l’Atlantique et atterri à Séville le 23 juin, a retardé son départ pour Abou Dhabi, dernière étape de son tour du monde. Pourtant, l’avion devrait entamer du Caire la dix-septième et dernière étape de son périple vers Abou Dhabi (Emirats arabes unis), d’où il était parti le 9 mars 2015. Sauf que l’état de santé du pilote n’est pas stable.
« Je suis malade. Problème d’estomac. Je préfère retarder le décollage de Solar Impulse. Je ne peux pas voler 48 heures dans cet état », a indiqué le pilote Bertrand Piccard sur son compte Twitter, alors qu’il devait quitter l’Egypte dans la nuit de samedi 16 à dimanche 17 juillet 2016. Pour sa part, l’équipe de Solar Impulse n’a pas fourni de nouvelle date de départ pour le moment.
De son côté, André Borschberg a annoncé aux journalistes réunis au Caire pour assister au décollage de l’avion que « Piccard ne se sentait pas bien hier. Il allait beaucoup mieux ce matin. Et puis cette nuit ça a empiré. Alors on a pris la décision (…) ce n’est pas une décision facile, mais c’est une décision sage, pour des raisons de sécurité ».
L’avion solaire était parti lundi de Séville, dans le sud de l’Espagne, pour atterrir en Egypte, mercredi, à l’issue d’un périple de 3 745 kilomètres, effectué en 48 heures et 50 minutes. Depuis le début de l’aventure, l’avion est piloté en alternance par les deux pilotes suisses, André Borschberg et Bertrand Piccard.
Pesant 1,5 tonne mais aussi large qu’un Boeing 747, le Solar Impulse 2 vole à une vitesse moyenne de 50 km/h grâce à des batteries qui emmagasinent l’énergie solaire captée par quelque 17’000 cellules photovoltaïques sur ses ailes.