Onze soldats égyptiens ont été tués, ce samedi 7 mai, dans la région du canal de Suez, près du Sinaï. Les militaires tentaient de déjouer une attaque terroriste dans cette région en proie aux attaques djihadistes.
L’armée égyptienne a annoncé avoir enregistré l’un des bilans les plus élevés depuis des années avec la mort de onze militaires qui ont été tués et cinq autres blessés, lors d’un accrochage avec des éléments djihadistes, dans la région du Canal de Suez. Un communiqué de l’armée égyptienne indique que les soldats continuent de poursuivre et d’encercler les terroristes, ajoutant que les combats se sont déplacés vers une région isolée du Sinaï.
L’armée et la police mènent conjointement des raids dans cette partie du pays à travers des opérations antiterroristes d’envergure. La péninsule du Sinaï étant un repaire des cellules radicales parmi lesquelles beaucoup ont fait allégeance au groupe terroriste Etat islamique. Le 13 août dernier, les forces armées égyptiennes avaient annoncé qu’au moins 13 terroristes avaient été neutralisés dans le Sinaï, lors d’une opération sécuritaire menée dans l’Est de l’Égypte.
«Dans le cadre des efforts des forces armées dans la lutte contre le terrorisme dans le Nord et le Centre du Sinaï, 13 éléments takfiristes ont été éliminés», avait annoncé le porte-parole de l’état-major. Seulement, «neuf soldats égyptiens ont par ailleurs été tués ou blessés», avait-il ajouté au cours de l’opération. Preuve que les combats contre les terroristes sont très violents dans cette partie de ce pays d’Afrique du Nord, où les attaques se concentrent sur les oléoducs et gazoducs qui approvisionnent Israël et la Jordanie.
Au cours de cet assaut, des fusils automatiques, des munitions, des motos, des téléphones portables, des jumelles et d’importantes sommes d’argent en différentes devises ont été saisis par les forces armées égyptiennes.