Ce samedi, le Comité chargé de réviser la Constitution en Egypte a entamé son vote final sur le texte qui sera ensuite soumis à un référendum. Le vote, qui a débuté ce samedi après-midi est attendu pour durer jusqu’à dimanche au moins.
Ce samedi, le Comité chargé de réviser la Constitution en Egypte a entamé son vote final sur le texte qui sera ensuite soumis à un référendum. Une première étape d’une transition lancée par l’armée après avoir destitué le Président islamiste, Mohamed Morsi.
L’AFP souligne que 247 articles sont soumis au vote, parmi lesquels plusieurs font polémique, car ils maintiennent les privilèges accordés à l’armée qui a installé les autorités intérimaires après le destitution l’arrestation le 3 juillet de Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans et seul chef d’Etat élu démocratiquement en Egypte. L’armée avait dans la foulée suspendu la Constitution adoptée sous Morsi, accusée d’ouvrir la voie à une islamisation de la législation, et chargé les autorités intérimaires de la réviser et d’organiser des élections générales d’ici la mi-2014.
Toujours selon l’AFP, depuis septembre, le « Comité des 50 », formé de personnalités représentant les différentes institutions du pays (églises, institutions islamiques, armée, police ou syndicats) et de figures politiques ou de la société civile, planche sur cette révision. Les islamistes sont les grands absents du comité, avec deux représentants seulement : un dirigeant du parti salafiste Al-Nour ayant soutenu le renversement de Mohamed Morsi, et un intellectuel qui a quitté la confrérie des Frères musulmans.
Selon son président, Amr Moussa, ex-patron de la Ligue arabe et ex-chef de diplomatie de Hosni Moubara, après plus de deux mois de travail, « le Comité est parvenu à se mettre d’accord sur l’ensemble de la Constitution, qui a été sensiblement révisée ». Le vote, qui a débuté ce samedi après-midi est attendu pour durer jusqu’à dimanche au moins.