Le procès en appel de Hosni Moubarak, ex-Président égyptien en liberté conditionnelle depuis le 22 août, accusé d’être impliqué dans la mort des 800 manifestants tués lors du soulèvement contre son régime en janvier et février 2011, a démarré ce samedi. La mort des centaines de personnes au cours de la révolution en janvier 2011 en Egypte est le seul chef d’accusation contre Moubarak. Toutes les autres poursuites contre Moubarak, y compris le détournement de fonds, ont été abandonnées
Le procès en appel de Hosni Moubarak fixé au 19 octobre par le tribunal du Caire a démarré ce samedi. L’ex-Président égyptien, en liberté conditionnelle depuis le 22 août dernier, est accusé d’être impliqué dans la mort des 800 manifestants tués lors du soulèvement contre son régime en janvier et février 2011.
Le procès à huis clos contre l’ancien Président égyptien, Hosni Moubarak, sur les événements tragiques de la révolution de 2011, a repris ce samedi, au Caire. L’information a été donnée par La Voix de la Russie qui précise que les juges étudieront au cours des 3 prochains jours les affirmations des témoins. Parmi les témoins convoqués, il y aura l’ancien chef du service de renseignement égyptien, l’ancien Premier ministre et l’ex ministre de l’Intérieur. 800 manifestants ont été tués lors de la révolte populaire contre l’ex-rais, violemment réprimée par les forces de l’ordre. De nombreux Egyptiens n’ont pas digéré la mort de ces protestataires qu’ils ont élevés au rang de martyrs de la révolution. Hosni Moubarak est soupçonné d’avoir donné l’ordre à la police de tirer sur ces derniers. La mort des centaines de personnes au cours de la révolution en janvier 2011 en Egypte est le seul chef d’accusation contre Moubarak. Toutes les autres poursuites contre Moubarak, y compris le détournement de fonds, ont été abandonnées.
Agé maintenant de 85 ans, Hosni Moubarak, qui a la santé fragile, a été placé dans un hôpital militaire. En Egypte beaucoup veulent le voir croupir en prison pour cela.