Le chef d’Etat par intérim Adly Mansour a affirmé que l’Egypte sera doté d’un président élu dans les deux mois et demi qui suivent.
Les Egyptiens devraient donc se rendre dans les urnes pour élire leur futur d’ici deux mois et demi. C’est en tous cas ce que le chef d’Etat par intérim Adly Mansour a affirmé dans une interview publiée ce vendredi par le quotidien officiel Al-Ahram. « Je vous dis, confiant, que dans deux mois et demi l’Egypte aura un président élu, à qui je transférerai le pouvoir de décision », a assuré le président de transition à Al-Ahram.
L’élection présidentielle est en effet une étape importante de la feuille de route établie par les autorités installées par l’armée après la destitution du président issu des Frères musulmans Mohamed Morsi le 3 juillet.
Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, qui n’a pas caché ses intentions de se porter candidat aux élections qui doivent avoir lieu au printemps, a beaucoup de chance d’être élu président du pays.
Le maréchal Sissi, vu comme celui qui a eu le courage d’ordonner l’éviction de Mohamed Morsi, est devenu la personnalité politique la plus populaire d’Egypte. Depuis, son portrait s’étale partout sur les murs du Caire, dans les boutiques, et les colifichets à son effigie se vendent par brassées.
Il est considéré par ses partisans comme celui qui a la capacité de redresser le pays après trois années de troubles suite au départ d’Hosni Moubarak.
