Au moins huit policiers ont été blessés dans un nouvel attentat au Caire, ce vendredi.
Le Caire de nouveau secoué par un nouvel attentat. Au moins huit policiers ont été blessés, ce vendredi 13 février 2015, dans un nouvelle attaque dans une banlieue du nord-est de la capitale égyptienne, Ain Chams. Selon l’agence égyptienne MENA, l’explosif est une bombe artisanale qui visait une patrouille de police.
Ce genre d’attentat n’est pas rare en Egypte, depuis la chute de Mohamed Morsi, destitué le 3 juillet 2013, sur ordre de l’actuel Président Abdel Fattah al-Sissi, après que ce dernier ait consulté plusieurs forces vives du pays, officiellement. Depuis, la confrérie des Frères musulmans, d’où est issu Mohamed Morsi, a été interdite par les autorités qui estiment que c’est une « organisation terroriste ». Toute manifestation des Frères musulmans est également prohibée sous peine de représailles des autorités.
Hormis l’insécurité qui gagne du terrain au Caire, la région du Sinaï est aussi régulièrement en proie à des attentats meurtriers contre les forces de l’ordre. Ils sont souvent revendiqués par des groupes armés, qui affirment agir en représailles à la destitution de Mohamed Morsi qui est le premier Président égyptien élu démocratiquement. Ce dernier est toujours détenu par les autorités dans un endroit secret. S’il est jugé coupable des nombreuses accusations qu’il encourt, il risque la peine capitale.
Pour de nombreuses organisations de défenses des droits de l’Homme, le régime du Président Sissi est aussi répressif que celui de Hosni Moubarak, poussé à la démission par le soulèvement populaire de janvier 2011. Quatre ans après la révolution contre Hosni Moubarak, les policiers continuent de réprimer et de tuer, selon les organisations de défenses des droits de l’Homme. Preuve que la révolution n’est pas terminée en Egypte mais ne vient que de commencer, assurent les révolutionnaires égyptiens…