La justice égyptienne se prononcera le 4 juin au sujet d’un appel du parquet contre l’abandon des charges dont avait bénéficié l’ancien président Hosni Moubarak dans l’un de ses procès, où il était accusé de complicité de meurtre pour la mort de centaines de manifestants durant la révolte de 2011.
Hosni Moubarak n’a toujours pas échappé à la justice. La justice égyptienne se prononcera le 4 juin au sujet du président destitué par le soulèvement à son encontre suite à un appel du parquet contre l’abandon des charges dont il avait bénéficié dans l’un de ses procès, où il était accusé de complicité de meurtre pour la mort de centaines de manifestants durant la révolte de 2011.
En novembre dernier, en effet, un tribunal avait blanchi l’ancien chef d’Etat en retirant l’accusation de complicité de meurtre pour la mort de centaines de manifestants durant la révolte de 2011 l’ayant chassé du pouvoir. Le procureur général a par la suite décidé d’interjeter appel de cette décision.
Selon des experts, la Cour pourrait rejeter l’appel du parquet, ou ordonner un nouveau procès contre Hosni Moubarak, âgé de 87 ans et actuellement détenu dans un hôpital militaire de la capitale. Sept hauts responsables de la sécurité, dont l’ex-ministre de l’Intérieur d’Hosni Moubarak, Habib al-Adly, jugés pour leur rôle dans la répression des manifestations massives de janvier-février 2011 au cours desquelles plus de 846 personnes ont été tuées, ont également été acquittés dans cette affaire.
De son côté, Hosni Moubarak est par ailleurs rejugé aux côtés de ses deux fils dans une affaire de corruption pour détournement de fonds publics alloués à l’entretien de ses palais présidentiels.