L’Egypte tente de reprendre le contrôle du Sinaï. Cette nuit, l’armée a effectué des frappes aériennes près de la bande de Gaza. Cette opération fait suite à l’attaque des postes de frontières ce dimanche qui a causé la mort de 16 soldats.
Après l’attaque de ce dimanche contre ses gardes-frontières, l’Egypte entame déjà la riposte. Des hélicoptères de l’armée ont lancé des frappes qui ont tué 20 personnes dans le Sinaï .
L’opération s’est déroulée dans la nuit de mardi à mercredi, dans la ville de Toumah, près de la bande Gaza. Des tirs ont aussi été entendus dans la localité de Cheick Zouaid qui se situe à dix kilomètres de l’enclave palestinienne, selon l’agence Reuters. Assauts confirmés par des responsables militaires. « Les terroristes ont été tués », selon l’un d’entre eux. « L’opération se poursuit », a-t-il ajouté.
À Arish, à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, des hommes ont ouvert le feu dans des check-points cette nuit. Deux hommes seraient blessés mais il n’y aurait pas de morts à déplorer.
Le but : « venger » les soldats morts dimanche
Israël souhaite le succès de cette opération et espère que L’Egypte continuera à agir dans le secteur. « La responsabilité du Sinaï relève de la seule Egypte, qui fait tout ce qui est dans son pouvoir pour lutter contre le terrorisme. Son succès permettra d’éviter des attentats terribles », a déclaré la radio publique Amos Gilad, un haut responsable du ministère de la défense.
L’armée Egyptienne avait promis de « venger » ses soldats morts, tués à la frontière israélo-égyptienne au poste de Kerm Shalom par des hommes habillés en bédouins du Sinaï. Les assaillants avaient ensuite tenté de rentrer en Israël avant d’être neutralisés par les forces de l’armée de pays hébreu. Trois jours de deuil ont été décrétés et des funérailles nationales avaient été faites le lendemain, pour saluer les soldats.
Le Hamas est soupçonné d’être à l’origine de l’attaque de dimanche. Depuis, la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza est fermée sine die (la date de sa réouverture n’est pas connue, ndlr). Les tunnels risquent d’être fermés par les autorités du pays des pharaons.
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