Depuis la libéralisation du taux de change de la livre égyptienne et le plan de réformes économiques imposé par le Fonds Monétaire International, l’Egypte vit une inflation de plus en plus inquiétante.
L’inflation grimpe en Egypte. Ce, depuis la libéralisation du taux de change de la livre égyptienne et le plan de réformes économiques imposé par le Fonds Monétaire International (FMI) au gouvernement égyptien en échange d’un prêt d’un montant de 12 milliards de dollars.
Le site Econostrum indique que la livre égyptienne a perdu plus de la moitié de sa valeur et l’inflation a bondi de 13% à 30% en l’espace de quatre mois, ajoutant que les denrées de première nécessité importées comme la farine, le riz, le sucre ou encore le café ont vu leurs prix augmenter de 60 à 80% en quelques mois.
Le site révèle que le plan du FMI prévoit une augmentation de la TVA et un arrêt des subventions accordées par l’Etat égyptien aux produits de première nécessité. Une première vague de mesures est entrée en vigueur fin 2016 et une seconde est attendue pour suivre avant cet été.
L’Egypte est privée de devises en raison de l’effondrement du tourisme et de la chute des recettes liées au canal de Suez, souligne Econostrum, qui insiste que ce pays d’Afrique du Nord a un besoin vital de l’aide du FMI pour ne pas sombrer. Sauf que les conditions imposées par l’institution internationale et la libéralisation du taux de change auraient rendu les importations deux fois plus coûteuses, dégradant fortement la balance commerciale de l’Egypte.