Mohamed Morsi, a appelé, depuis le box des accusés, ses partisans à poursuivre la « révolution ». Il comparaissait ce samedi pour des évasions de prison et des attaques de commissariats lors de la révolte ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir en 2011.
Le Président égyptien destitué, Mohamed Morsi, a appelé, depuis le box des accusés, ses partisans à poursuivre la « révolution ». Il comparaissait ce samedi pour des évasions de prison et des attaques de commissariats lors de la révolte ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir en 2011.
« La révolution du peuple ne s’arrêtera pas, continuez votre révolution pacifique », a lancé Mohamed Morsi. Affirmant qu’il était encore le Président de l’Egypte, Mohamed Morsi a confié : « Je suis ici par la force », qui va plus loin en chargeant le maréchal Abdel Fatah al-Sissi, ministre de la Défense et nouvel homme fort du pays. « Le chef du coup d’Etat, le ministre de la Défense, a tué plus de 3 000 personnes dans les rues. C’est lui qui les a tués, et aucune enquête n’a été menée, mais il sera tenu pour responsable », a lancé Mohamed Morsi, derrière la vitre du box des accusés. Le Point indique que ses avocats ont poursuivi cette ligne de défense, demandant à ce que le maréchal Sissi soit mis en examen pour avoir « renversé le régime » de Morsi et pour l’avoir emprisonné.
Le Point indique que Morsi est jugé au côté de 130 autres accusés, dont des activistes palestiniens et libanais. Mohamed Morsi, premier Président élu démocratiquement d’Egypte, a été évincé par l’armée le 3 juillet 2013, à la suite de manifestations réclamant son départ. Depuis, ses partisans, les Frères musulmans font l’objet d’une violente répression et sont accusé d’être un mouvement terroriste.
Ce samedi encore, six officiers de police, inculpés pour le meurtre de 83 manifestants devant des commissariats d’Alexandrie (nord), ont été acquittés, dont l’ancien chef de la police d’Alexandrie.