En France, deux immeubles se sont effondrés à Marseille. Cinq à huit victimes pourraient être ensevelies sous les gravats des deux bâtiments déblayés. Pendant ce temps, en Afrique, c’est l’inquiétude totale quant aux personnes ensevelies sous les décombres.
A Dakar,
Le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, a annoncé, ce mardi matin, que les équipes de secours viennent de découvrir le corps d’un homme décédé sous les décombres des deux immeubles effondrés à Marseille. Ajoutant que des examens de médecine légale seraient pratiqués pour identifier la personne décédée.
En Afrique où nombre de ressortissants de ce continent vivent aussi à Marseille, c’est l’inquiétude totale. Un parent fait-il partie des personnes portées disparues ? Mystère. « Quelle que soit l’identité des personnes ensevelies, nous prisons qu’elles sortent vivantes de ces décombres. Car, ce sont tous nos fils, Français, Africains, ou Américains », lance Denis Gomis, la soixantaine, rencontrée à Dakar, attristée par la nouvelle de l’effondrement.
Ce mardi matin, 80 pompiers et 120 policiers, aidés notamment de chiens, continuaient de déblayer les décombres à la recherche d’éventuels survivants ou victimes du drame. Le ministre français de l’Intérieur a rassuré que l’expérience montre que jusqu’à trois jours s’il y a des poches de survie il y a des possibilités. En Afrique, on croise les doigts avec une pensée pieuse pour les personnes sous les décombres.